BMX : Léo Garoyan, premier à jamais en moins de 23 ans

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Ce week-end à Nantes, le Champion du monde junior en 2018, Léo Garoyan confirme sa forme du moment en s’adjugeant le titre mondial en moins de 23 ans.

Léo Garoyan devient le premier champion du monde de cette catégorie U23 créée cette année. Le leader du classement Coupe du monde, arrivé deuxième lors des Championnats de France, il y a deux semaines, a réjoui le public français.

“C’est ma victoire, mais c’est aussi leur victoire”

Tous les billets étaient vendus avant le début de la compétition. En nombre, le public a répondu présent et a donné de la voix pour encourager les Français. Si le soutien peut parfois être une source d’angoisse pour les sportifs, pour Léo, le public lui donne des ailes. “C’est un peu ma victoire, mais c’est aussi leur victoire parce que quand je suis passé dans le deuxième virage, c’est eux qui m’ont porté, c’est eux qui m’ont permis de me dépasser et de passer dans un virage comme ça alors qu’il n’y avait pas la place. Je me suis dit là, c’est le bon moment, tu y vas, tu ne lâches rien et c’est ce que j’ai fait” réagit le champion qui a pris le temps de savourer sa victoire en faisant un tour d’honneur, sourire aux lèvres. 

Une victoire à l’audace 

“Léo, il nous avait prouvé en junior qu’il était capable de gagner. Il était champion du monde junior en 2018, en menant la course de A à Z. Il nous a prouvé aujourd’hui en gagnant en U23, qu’il est aussi capable de gagner dans d’autres scénarios de course, c’est-à-dire en partant un peu plus dans le pack et en doublant sur la piste, c’est de très bon augure pour l’intégration dans la catégorie supérieure”, explique Julien Sartre cadre technique de l’équipe de France, “heureux et fier” de cette victoire française. Une première place acquise à la sortie du deuxième virage “quand j’ai pris mon départ, je me suis dit “Houla ça va être dur”, je me suis vu sortir deuxième du second virage et je me suis dit “non ça ne va pas faire comme toutes les courses où je suis deuxième et je reste deuxième ; c’est la dernière course de l’année, je prends des risques et j’y vais”, explique Léo. Des risques qui ont payé, en lui permettant de prendre les devants jusqu’à la ligne d’arrivée.

Solenn Ravenel