Voile : Une Ocean Race innovante

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L’Ocean Race, tour du monde avec escale et en équipage, est partie d’Alicante ce 15 janvier. La course mythique ajoute à sa flotte la classe IMOCA.

Cinq IMOCA et six bateaux de la classe VO65 ont pris le départ. L’Ocean Race se dispute en sept étapes autour du monde. La première joindra Alicante (Espagne) au Cap Vert. Chaque étape rapporte des points en fonction du classement. La victoire finale se jouera en fonction de ces points. Parmi les nouveautés, l’arrivée de la classe IMOCA est marquante. Les équipages ont aussi été réduits avec désormais cinq marins. Certains, comme l’équipage d’Holcim- PRB, ont opté pour quatre marins et un reporter.

Une autre nouveauté est l’absence de barreur. Sur cette édition de l’Ocean Race, ce sera l’ordinateur à la barre. Ce poste emblématique est remplacé dans la logique des évolutions. La navigation ne se fait plus à vue, mais avec les données de l’ordinateur. Cette confiance envers la technologie n’enlève rien à l’aspect stratégique de la course. Les marins sont ensuite disponibles pour pouvoir régler les voiles. La course conserve donc les enjeux physiques et stratégiques.

L’équipage prometteur d’Holcim-PRB

Au passage du détroit de Gibraltar, Holcim-PRB était en tête. Son skipper est le rescapé du Vendée Globe, Kevin Escoffier. Son équipage est composé de Sam Goodchild, Abby Ehler, Tom Laperche, Susann Beucke, Fabien Delahaye, Georgia Schofield et Julien Champolion. Les deux derniers ont le rôle de reporter embarqué. On peut trouver dans l’équipage l’expérience olympique et celle de la course au large. Parmi eux, Sam Goochild a annoncé sa participation au Vendée Globe 2024.

Parmi les équipages de l’Ocean Race, des aventures écologiques sont de la partie. Naviguer tout autour du globe permet de récolter des données précieuses. Chaque bateau est donc équipé de capteurs pour étudier une composante précise. Des données à propos de la pollution plastique et du réchauffement climatique, par exemple, sont récoltées et envoyées directement aux scientifiques. Cette course mythique autour du monde va durer environ six mois avant de voir revenir les bateaux à Gênes.