Voile : la Solo Guy Cotten prend le large à Concarneau

Illustration Abaca/Icon Sport

Réservée aux Figaro Bénéteau 3, la 47e édition de la Solo Guy Cotten a débuté hier à Concarneau par une première manche en baie de la forêt. 32 navigateurs sont en compétition. 

C’est l’un des rendez-vous des Figaristes cette année. La 47e édition de la Solo Guy Cotten s’est élancée hier depuis Concarneau. Ultime compétition avant la Solitaire du Figaro Paprec (27 août-13 septembre), l’événement regroupe 32 concurrents qui se jaugeront sur des parcours côtiers sur deux jours, puis disputeront une course de 380 miles à partir de demain.

Un plateau qualificatif et quantitatif 

Par rapport aux précédentes éditions, le programme a évolué. Deux journées de parcours construits rapides de 6 miles et côtiers (30 miles pour le tour des Glénan hier) et une grande course de 380 miles (de mercredi à vendredi) sont prévus. « Cette formule alliant inshore et offshore a déjà fait ses preuves sur d’autres courses du circuit et plaît beaucoup aux coureurs. Cela augmente encore la dimension sportive et peut parfois changer la donne au classement », estime le président de la classe Figaro Bénéteau, Jean-Bernard Le Boucher.

C’est un superbe plateau composé de 32 navigateurs que présente cette 47e édition, avec 12 bizuths (participants à l’épreuve pour la première fois), six femmes, six navigateurs étrangers et au moins une dizaine de prétendants au Trophée Guy Cotten, dont un seul ancien vainqueur en lice, Corentin Horeau (Banque Populaire) en 2015. “Nous avons des marins issus d’horizons très différents. On note également la présence de skippers ayant bien performé sur le début de saison, comme Corentin Horeau, Guillaume Pirouelle (Région Normandie) ou encore Charlotte Yven (Skipper Macif 2023) et Elodie Bonafous (Queguiner – La vie en Rose)”, indique le directeur de course, Hervé Gautier.

Blessée au genou en début de saison, la navigatrice Elodie Bonafous fait son retour à la navigation en solitaire sur cette Solo Guy Cotten après trois mois d’arrêt. “L’épreuve va me permettre de me remettre en confiance en vue de la Solitaire Paprec car mon volume annuel de navigation a été bien moins important que prévu. Je souhaite retrouver mes repères, être précise et en sortir un résultat positif pour le mental et le moral”. Et peut-être, qui sait, chercher la gagne et succéder ainsi à Tom Laperche, le lauréat de l’édition 2022.