Tour de France Femmes : Présentation de la 7e étape

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Avant le grand final de la Super Planche des Belles Filles, place à l’étape-reine de ce Tour de France Femmes. Trois cols de 1ère catégorie sont au menu.

Le parcours

Après une semaine éprouvante, place à la haute montagne sur ce Tour de France Femmes. Ce dimanche, l’épreuve se termine en apothéose à la Super Planche des Belles Filles. Avant ce feu d’artifice, place à l’étape-reine aujourd’hui. Entre Sélestat et Le Markstein-Fellering, 127 km sont au programme. Peu de kilométrage, mais une journée de folie. Trois cols répertoriés en 1ère catégorie sont sur la route du Tour. Pour commencer, le Col du Petit Ballon (9,4 km à 8 %). Après une descente d’une dizaine de bornes, c’est au tour du Col du Platzerwasel (7,1 km à 8,3 %). Après un premier passage sur la ligne d’arrivée, le peloton affronte la dernière ascension du jour, le Grand Ballon (14 km à 6,6 %). La plongée sur la station du Markstein dure à peine une dizaine de kilomètres.

Les enjeux

Au bout d’une longue et fatigante première semaine, c’est au tour des grimpeuses de s’exprimer. Les chemins blancs, les chutes et tous ces parcours casse-patte ont déjà fait du dégât. Annoncée comme la favorite du Tour, Annemiek Van Vleuten a autour d’une minute à rattraper sur les principales leaders. Malade pendant les premiers jours, la coureuse de la Movistar se remet et compte bien refaire son retard. Les plus fortes du peloton seront à l’offensive, et la pente sera le juge de paix de cette étape. Avec 30 secondes d’avance, la maillot jaune Marianne Vos pourrait perdre sa tunique, sur un terrain où elle est moins dominante. Néanmoins, rien n’effraie la GOAT (Greatest Of All Time) du cyclisme féminin.

Les favorites

Evidemment, Annemiek Van Vleuten fait toujours office d’épouvantail. D’autant que personne ne sait comment elle va réagir. Dans un grand jour, il sera difficile de lui tenir tête. Parmi les meilleures grimpeuses de ce peloton, la Sud-africaine Ashleigh Moolman-Pasio (SD WORX) et l’Italienne Elisa Longo Borghini (Trek Segafredo) ressortent du lot. D’autant qu’elles sont chacune entourées de très solides équipières. La surprenante Silvia Persico (Valcar – Travel & Service) semble encore très forte, tout comme la Polonaise Katarzyna Niewiadoma (Canyon//SRAM). Côté tricolore, on mise sur Juliette Labous (23 ans, Team DSM). La Franc-Comtoise a justement remporté l’étape-reine du Giro Donne cette année…