Tango Bourges Basket : les ambitions intactes du club le plus titré

Alix DUCHET. Photo : Icon Sport

La Boulangère Wonderligue reprend le 1er octobre et SPORTMAG poursuit son tour d’horizon des équipes engagées. Après Angers et Basket Landes, cap sur le club le plus titré du sport féminin français : le Tango Bourges Basket. Une institution qui reste fidèle à ses ambitions, toujours tournée vers le très haut niveau.

Bourges sort d’un exercice 2024-2025 riche en enseignements. Les objectifs fixés en début de saison ont, pour la plupart, été atteints. Le Tango Bourges Basket a renoué avec un Final Six d’EuroLeague attendu depuis plus de onze ans, les joueuses ont dominé la saison régulière (1ère place avec seulement quatre défaites), et atteint la finale de Coupe de France (l’équipe s’est inclinée face aux Flammes Carolo). Mais le parcours s’est arrêté prématurément en playoffs, en quart de finale face à Tarbes, futur vice-champion de France.

Pour autant, le Prado a vibré : une affluence moyenne de 3 667 spectateurs, plus de 230 partenaires mobilisés, 800 abonnés et une fan zone rassemblant 1 300 supporters lors du Final Six. Des chiffres qui confirment la place centrale de Bourges dans le basket féminin hexagonal.

Un effectif remodelé

L’été a été marqué par plusieurs départs majeurs : Artemis Spanou, capitaine emblématique, Morgan Green, Amy Okonkwo, Ana Maria Filip ou encore Pauline Astier, visage de la formation berruyère. Une page s’est tournée, mais le club a réagi avec ambition.

Les arrivées donnent un nouveau souffle : Marie-Paule Foppossi (désormais Dally) arrive de Villeneuve d’Ascq pour renforcer les ailes, Élodie Naigre (ex-Montpellier) apportera sa puissance intérieure et endossera le brassard de capitaine, tandis que Monique Akoa-Makani et Maëva Djaldi-Tabdi, toutes deux en provenance de Charnay, incarnent l’avenir. La Suissesse Nancy Fora, apportera son expérience, et la formation berruyère continue de produire : Mathilde Selle et Alicia Tournebize intègrent le groupe pro.

Des piliers confirmés

Autour de ces recrues gravitent des joueuses cadres qui connaissent parfaitement l’exigence de Bourges. Alix Duchet (co-capitaine) poursuit son rôle de métronome à la mène, épaulée par Tima Pouye, Laëtitia Guapo et Ines Pitarch-Granel. L’intérieure ivoirienne Kariata Diaby, MVP de la dernière saison et troisième meilleure évaluation de la ligue, reste l’arme principale dans la raquette.

Côté staff, Olivier Lafargue, prolongé jusqu’en 2027, a été désigné entraîneur de l’année et incarne la stabilité d’un projet qui refuse de s’essouffler.

Ambitions et calendrier

Les objectifs restent inchangés : pérenniser la présence du club au plus haut niveau français et européen, et continuer d’écrire l’histoire d’une institution auréolée de 14 titres de champion de France. Pour y parvenir, Bourges doit d’abord franchir un tour qualificatif d’EuroLeague contre Vilnius, avec un match retour décisif au Prado.

La saison en Wonderligue débutera par un déplacement à Chartres le 1er octobre (20h45), avant un choc attendu à domicile le 4 octobre (15h35) contre Basket Landes.

Avec un effectif rajeuni, un Prado rebaptisé Caisse d’Épargne Loire-Centre Le Prado et un public toujours fidèle, Bourges aborde cette nouvelle saison avec la même détermination. Plus qu’un club, un symbole du sport féminin français qui refuse de laisser son trône vacant.

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