Ski : Cinq médailles mondiales pour la France

Les Mondiaux 2021 sont bel et bien des réussis pour le ski alpin français. Avec cinq médailles au total, dont deux en or, l’équipe de France de ski alpin termine troisième meilleure nation de cette édition. De quoi rassurer avant les Jeux Olympiques de Pékin 2022.

L’équipe de France de ski alpin a réussi ses Mondiaux. Mathieu Faivre y est pour beaucoup mais la bonne performance est tout de même collective. Tout avait bien débuté avec la médaille de bronze d’Alexis Pinturault sur le Super-G masculin. Derrière la surprise Baumann et l’Autrichien Kriechmayr, Pinturault empoche une première breloque à Cortina d’Ampezzo. De bon augure pour la suite de la compétition étant donné que le Super-G n’est pas sa spécialité. Matthieu Bailet empochait ce jour-là une excellente septième place tout comme Nils Allègre sur la descente trois jours plus tard. Pinturault, en forme olympique, décroche l’argent sur le combiné à quatre centièmes de Marco Schwarz. Ça y est, la machine est lancée. Victor Muffat-Jeandet se classe quant à lui sixième. Si durant la première partie des Mondiaux, c’est Pinturault qui était la tête d’affiche tricolore, sur la deuxième partie, Faivre a pris le relais. Sacré sur l’épreuve parallèle après une superbe compétition, le Niçois apporte sa première médaille d’or à la France à Cortina d’Ampezzo. Le skieur tricolore ne comptait pas s’arrêter en si bon chemin. Galvanisé par son titre, le Français réitère l’exploit trois jours plus tard lors du Géant. Cinquante-trois ans après Jean-Claude Killy, Mathieu Faivre prend la relève et confirme sa super forme. Du côté des dames, Tessa Worley sera la seule médaillée. Elle rapporte le bronze de Cortina d’Ampezzo après un très bon parallèle. Déception en revanche pour elle sur le Géant.
 

 
Cinq médailles, de bon augure donc pour les Jeux Olympiques de Pékin dans un peu moins d’un an. Si les hommes ont convaincu, ce n’est pas forcément le cas des dames. Jeunes, ces dernières n’espéraient pas grand-chose de ces Mondiaux si ce n’est emmagasiner de l’expérience. Tessa Worley à part, aucune d’entre elles ne pouvaient jouer une médaille, sauf exploit. L’équipe de France devra arriver avec un collectif plus homogène pour espérer jouer les titres à Pékin. Mais la dynamique est bonne, tout comme la formation. Alors, malgré l’énorme désillusion de Pinturault sur le Géant et le manque de performances chez les dames, ces Mondiaux italiens sont plutôt une grande réussite dans l’ensemble.

Mattéo Rolet