Running : Le Passage du Viaduc, à petits pas ou grandes foulées

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La quatorzième édition du Passage du Viaduc se déroule ce dimanche 30 avril à Glénic. Trois courses à pied et deux randonnées sont programmées. 

Le mois d’avril se terminera en courant ou en marchant en Creuse. “La pression monte, mais c’est du bon stress, reconnaît l’organisateur, Stéphane Jardy. Tous les indicateurs sont au vert”. Le Passage du Viaduc (PDV), qui rassemble cinq distances au total, a lieu ce 30 avril à Glénic. Plus de 600 personnes sont espérées au départ.

“De bonnes côtes attendent les participants”

Né il y a 15 ans, l’événement tient à garder son identité propre : passer sur le viaduc de Glénic. “C’est une œuvre d’art. Lors de la première édition, il avait fallu ouvrir le passage, car la végétation avait pris le dessus”, se souvient-il. Y passer, c’est une obligation que l’on s’impose lorsqu’on trace les parcours”. Cette année, le PDV souhaite retrouver sa popularité. “On espère revenir à la moyenne de participants avant covid, c’est-à-dire entre 350 coureurs et 300 randonneurs. Cela serait une très heureuse nouvelle”, estime Stéphane Jordy.

Pour satisfaire tous les profils, l’organisation a choisi trois formats de courses (6, 15, 28 km) et deux randonnées (8 et 12 km). “La plus petite distance est rapide mais la grosse difficulté du début peut vite casser les jambes : une côte de 400m”, détaille l’organisateur. Le parcours le plus difficile ne reste pas moins le 28 km. “700 m de dénivelé ça commence à faire mal. De bonnes côtes attendent les participants, avec des portions de pistes rapides ou des singles bien cassants”, décrit Stéphane Jardy. À noter que cette épreuve donnera droit à un index de performance UTMB et qu’elle est la dernière à être qualificative pour les Séries Finales de Trail Creusoises (8 premiers hommes et 4 premières femmes. De son côté, le 15 km se veut toujours aussi attractif. “Entre rapidité et endurance, il est accessible pour de nombreux coureurs”, poursuit-il. Bryan Thomas, vainqueur l’an passé du 28 km, devra se méfier de Guillaume Auclair mais aussi de Sébastien Parayre. Chez les femmes, Mathilde Lascout, vice-championne régional de la Nouvelle-Aquitaine sur 50 km, est la principale favorite.