Running : Dernière édition pour le marathon de l’espoir 

Icon Sport

Ce dimanche 10 décembre, plusieurs centaines de coureurs prendront part au marathon de l’espoir de Sully-sur-Loire au profit du Téléthon. Cette 10e édition est la dernière. 

C’est bientôt la fin d’un rendez-vous caritatif et solidaire. La 10e édition du marathon de l’espoir à Sully-sur-Loire prévu ce dimanche 10 décembre est la dernière. Les raisons de cet arrêt sont nombreuses. “Nous avons réussi une superbe aventure qui nous a permis de rencontrer des gens fantastiques. Mais nous avons également vieilli de 10 ans, expliquent les organisateurs, Éliane et Jean-Louis Couvet. L’organisation est lourde, très lourde. De nombreux postes clés sont tenus par des personnes qui souhaitent arrêter. Les frais d’organisation ont augmenté depuis les années Covid et le nombre d’inscrits a baissé (Ndlr : de 1200 coureurs en 2015 à 650 l’année dernière) et la récolte pour l’AFM Téléthon également”. Plus de 500 coureurs sont inscrits.

157 000 euros récoltés en neuf éditions

Pour cette dernière, les organisateurs souhaitent que cette course soit d’autant plus festive, joyeuse et solidaire que les éditions précédentes. Ils comptent à nouveau sur leur marque de fabrique, à savoir : une ambiance propice au téléthon, un dépassement pour les malades “qui n’ont pas la chance de bouger librement” et une météo parfois capricieuse mêlant vent et pluie. Concernant le marathon, les participants pourront le défier en solo, en duo et par équipes (de 3 à 5 équipiers) sur un parcours identique aux années passées, toujours avec une arrivée dans le parc du château de Sully-sur-Loire. Pour ceux qui préfèrent marcher, une randonnée de 5 km est également prévue.

En 2022, l’événement a permis de reverser 11 500 euros à l’AFM Téléthon. Au total, en neuf éditions, le marathon de l’espoir a récolté 157 000 euros auprès de cette association. Objectif sur cette dernière ? Franchir le cap des 175 000 euros, voire plus. Et ainsi clôturer d’une belle manière cet événement qui se sera imposé durant 10 ans dans le paysage loirétain.