Running : À Saint-Gervais, les Relais battent leur plein

Icon Sport

Ce dimanche, la Détox Relais accueillera plus de 400 coureurs en Gironde. Par équipes de trois ou de quatre, en courant ou en marchant, les compétiteurs parcourront 5 km. Un défi collectif unique. 

Depuis 2015, la Détox Relais a gravé son nom au sein de la ville de Saint-Gervais. “C’est une course qui est implantée localement et dans le calendrier de la Gironde. On est la première course hors stade du département”, présente le comité des fêtes de Saint-Gervais. Portée par la Ville, cette manifestation sportive continue d’attirer des centaines de participants chaque année. En 2023, la neuvième édition se déroulera ce dimanche 8 janvier avec plus de 400 engagés.

Trois épreuves (marche nordique, course pédestre et course enfants) sont au programme. Par équipes de quatre (coureurs) ou de trois (marcheurs), les engagés devront réaliser une boucle de 5 km chacun. “L’idée de départ était de partir sur quatre relayeurs parce que c’était le format classique dans les sports olympiques. Et sur une petite distance pour que quelqu’un qui ne court que 30 ou 45 minutes puisse faire le Détox Relais”, explique le comité des fêtes de Saint-Gervais. Le parcours, essentiellement routier, possède une difficulté particulière. “Il y a une montée à 15%, longue de 200 mètres, qui fait le charme de l’épreuve. Elle se situe à 200-300 mètres avant l’arrivée. L’écart parmi les meilleurs peut se faire à ce moment-là”.

Tactique, homogénéité et fraternité 

Pour pimenter un peu plus la compétition, les organisateurs ont souhaité mettre en œuvre des challenges. “Pour les gens qui ont un niveau moins élevé, on a voulu qu’ils puissent être récompensés. On a donc créé le challenge des amis qui est réservé exclusivement aux non-licenciés”, détaille le comité. Un autre challenge existe : celui des athlètes. “L’équipe est composée d’au moins deux licenciés pratiquant une discipline où il y a de la course à pied. Beaucoup de triathlètes et des pratiquants de clubs d’athlétisme viennent concourir”, précise-t-il. Les coureurs seront également départagés selon une distinction de genre (équipe masculine, féminine ou mixte).

Difficile d’émettre un pronostic dans la compétition pour le comité de la ville. “Dans les meilleures équipes, les membres jouent la tactique en fonction des qualités de chacun. L’événement a souvent été gagné par des clubs de triathlon parce qu’ils sont assez homogènes, argumente le comité. Cependant, il n’y a pas d’équipe régulière et qui sort du lot”.