Michel Godard : « Une structure nouvelle et innovante »

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Le mardi 21 septembre (19h), la première « Maison de la Performance » sera officiellement lancée au CREPS Île-de-France. Plus d’explications avec Michel Godard, directeur du CREPS.

En quoi consiste cette Maison de la Performance ?
C’est une structure nouvelle et innovante. Elle consiste à accompagner les sportifs de haut niveau qui souhaitent obtenir des résultats olympiques, la prochaine échéance étant Paris 2024. Nous nous projetterons ensuite sur 2028. Le CREPS est maintenant l’établissement qui a en charge le sport de haute performance en région Île-de-France.

D’ici 2024, quelle va être la dynamique olympique au CREPS ?
Potentiellement, on parle de 1500 sportifs qui peuvent avoir une chance de participer aux Jeux olympiques de Paris 2024 et de Los Angeles 2028. Lors des Jeux olympiques de Tokyo, 15 des sportifs français médaillés sont passés par le CREPS, 13 valides et 2 paralympiques. C’est un excellent résultat. Avec cette Maison de la Performance, il y a donc forcément la possibilité de faire mieux en 2024 et 2028.

Comment le CREPS interagit-il avec les instances politiques sur ce dossier ?
De notre côté, nous sommes la déclinaison de l’Agence Nationale du Sport qui a été créée il y a deux ans pour prendre en charge le sport de haut niveau. Nous sommes donc aidés et soutenus par l’ANS, mais aussi par le ministère des Sports, sans oublier le Conseil régional, qui est propriétaire du CREPS. D’ailleurs, le Conseil régional engage 32 millions d’euros pour rénover l’établissement du CREPS, permettant de bénéficier de meilleurs équipements et de meilleures installations.

« On s’appuie sur le savoir-faire des CREPS »

Cette Maison de la Performance va-t-elle permettre d’accueillir plus d’athlètes handisport ?
Le paralympisme va rester à la marge au CREPS. Le CREPS Ile-de-France n’est pas structuré pour accueillir les athlètes handisport. C’est un établissement qui a été réalisé il y a longtemps. À cette époque-là, il n’y avait pas d’obligation d’aménagement d’équipements pour les athlètes handisport. Nous accueillons tout de même des athlètes paralympiques à la marge.

Cette Maison de la Performance, est-ce une suite logique pour le CREPS ?
Complètement ! On s’appuie sur le savoir-faire des CREPS et on le déploie au niveau de l’Ile-de-France. Cela nous permet aujourd’hui de pouvoir accompagner au mieux ces sportifs qui sont en lice pour 2024 et 2028. 2024, c’est demain. Nous avons des jeunes qui ont entre 12 et 24 ans. Dans le sport, on sait qu’on arrive à maturité autour de 30 ans.

L’impact de cette Maison de la Performance sera donc plutôt mesuré en 2028 ?
Tout à fait. Même si, forcément, dès 2024 on veut briller à domicile à Paris avec d’excellents résultats. Le potentiel est là, il est bien réel sur certains sports qui ont l’habitude de performer au niveau international. L’avantage de Paris 2024, c’est que toutes les disciplines seront représentées aux Jeux. On sera donc présent en masse à domicile et on sera capable de briller.

Retrouvez le lancement de la Maison de la Performance en direct mardi 21 septembre à 19h !