Le BDE STAPS Angoulême actif face à la crise

Alors que les étudiants ont vécu une année particulièrement difficile en raison de la crise sanitaire, les BDE ont, partout en France, continué à proposer des projets et des activités. Exemple du côté du BDE STAPS Angoulême, porté par Zoé Galéa et Antoine Renoux, co-présidents.

Comment le BDE vit-il cette période de crise sanitaire ?

Zoé Galéa : Cette année, le BDE s’est tourné sur d’autres projets, plutôt que sur les soirées et les activités sportives que nous organisons habituellement. Les projets que nous avons mis en place concernent bien plus la défense des droits des étudiants et l’innovation sociale. Nous avons essayé au maximum d’essayer de trouver des solutions pour les étudiants.
Antoine Renoux : Nous nous sommes rabattus sur des moyens alternatifs pour rassembler les étudiants. Ce n’était pas possible en présentiel, nous avons donc œuvré à distance via nos réseaux sociaux, notamment Instagram. Nous avons ainsi proposé des défis sportifs et culinaires par exemple. Nous voulions les aider à garder la forme, car nous constatons une hausse de la sédentarité depuis le début de la crise sanitaire. Ces défis étaient un moyen de les faire bouger et de les conseiller sur leur alimentation.
 

Ces étudiants étaient-ils particulièrement demandeurs du soutien de leur BDE ?

A.R : Nous n’avons pas reçu de messages explicites nous disant « nous avons besoin de vous ». Mais beaucoup d’étudiants nous ont remerciés pour notre prise d’initiative et pour le contenu proposé.
 

Le BDE a-t-il pu participer aux événements majeurs organisés par l’ANESTAPS cette année ?

Z.G : Pour la Journée nationale du sport et du handicap, nous avons dû annuler l’événement en présentiel. Le plan B prévu pour intervenir dans les écoles a été annulé en raison de la fermeture des écoles. Nous avons tout de même pu participer à l’événement grâce à nos réseaux sociaux et nous allons continuer de sensibiliser autour de cette thématique grâce à un plan de communication dans le mois qui arrive. Concernant la Semaine nationale de l’Environnement, nous avons pu organiser une Green Walk autour de la fac d’Angoulême.
 

 

Cette année a-t-elle été décisive pour la stratégie digitale du BDE ?

A.R : Je pense que oui. Notre vice-présidente en charge de la communication a fait un travail sur ce sujet, notre compte Instagram a généré beaucoup de vues. Nous avons pu tenir nos étudiants au courant grâce à nos réseaux sociaux, nous avons pu les encourager pour les partiels, leur proposer des défis… ces réseaux ont eu une importance capitale, car ils nous ont permis de garder le contact avec les étudiants.
 

Des projets sont-ils déjà prévus en vue de la rentrée prochaine ?

A.R : Nous avons été contactés par Groupama et un club de rugby local pour organiser un événement autour du sport. Le but est de faire découvrir des sports aux collégiens et aux élèves de primaire. Ce sera sûrement l’un des projets du BDE STAPS Angoulême dès la rentrée prochaine. À cela s’ajouteront les événements ANESTAPS comme la JNSH et la Semaine nationale de l’Environnement.
 

Vous ne serez bientôt plus à la tête du BDE. Que retenez-vous de cette expérience ?

Z.G : C’était une expérience assez incroyable dans ma construction personnelle. Cela m’a appris énormément de choses sur la gestion d’équipe, la gestion de projets, la création de réseau ou le démarchage de partenaires. Nous avons beaucoup pris en compétences. C’est une expérience assez folle que je conseille à n’importe quel étudiant.
A.R : De mon côté aussi, ça m’a apporté beaucoup de choses. Cela m’a permis d’avoir une meilleure vision du monde associatif et du fonctionnement des universités. Personnellement, c’est une expérience qui m’a énormément apporté et qui m’a même aiguillé dans ce que je veux faire plus tard.

Propos recueillis par Olivier Navarranne