Laëtitia Guapo : « Re-sacraliser la compétition »

VIENNA,AUSTRIA,30.MAY.23 - BASKETBALL - FIBA 3x3 World Cup. Image shows Laetitia Guapo and Hortense Limouzin (FRA). Photo: GEPA pictures/ Edgar Eisner - Photo by Icon sport

Les grandes échéances arrivent pour Laëtitia Guapo et l’Equipe de France de basket 3×3. Journal de bord avec l’athlète de la Team SPORTMAG.

Vous venez de revenir à la compétition avec les premiers « stops » du Hoops Tour à Lille. Comment ça s’est passé pour vous ?

C’était super cool ! Avec la trêve internationale, il y avait un niveau intéressant, plusieurs nations ont joué le jeu. On a remporté le premier stop, et fait finale au deuxième. C’est une compétition super bien organisée, très sympa à vivre. C’est très positif que notre fédération s’engage dans ce projet.

« Ça fait du bien de retrouver toute l’équipe »

Avant ces deux weekends, vous êtes passées par des stages avec l’Equipe de France…

Ça fait du bien de retrouver toute l’équipe ! Pour les filles du 5×5 qui nous retrouvaient, on a senti que c’était une bouffée d’air frais. Pour celles du groupe de préparation olympique, ça nous changeait aussi dans l’opposition. Des moments toujours très sympas.

On peut imaginer qu’après cette longue période d’entraînement et de stage, ça fait du bien de revenir à la compétition ?

Oui, complètement. Ce qui est bien, c’est qu’à partir de maintenant, on va enchaîner les compet’. J’ai envie de dire qu’on a fait le plus dur en prépa’… Même si évidemment, le vrai « plus dur » est encore devant nous ! Maintenant, on est de retour dans le vif du sujet. Au basket, on n’a pas l’habitude de joueur si peu (rires). Ça fait beaucoup de bien.

« On n’a que d’autant plus de plaisir de retrouver les matchs. »

D’autant plus en comparant avec la saison dernière quand vous étiez en club à Bourges, avec deux matchs par semaine…

C’est clair ! Je dirais que cela re-sacralise le goût et l’enjeu de la compétition. On ne s’en rend pas forcément compte quand on est en plein dedans, mais c’est génial de jouer deux fois par semaine ! Ce n’est pas que je n’aime pas l’entraînement : avec ce nouveau rythme, j’ai bien plus de temps à consacrer à mon corps et à la récupération. On n’a que d’autant plus de plaisir de retrouver les matchs.

Quel est le programme qui vous attend désormais ?

Au mois de mars, on part en Mongolie, pour un échec avec l’équipe nationale de là-bas. Ensuite, fin mars, on sera de nouveau au Hoops Tour à Toulouse. Très vite après vont arriver les Women’s Series et les grandes échéances. La partie la plus intéressante !