Laëtitia Guapo : « Notre Equipe de France devient experte du 3×3 »

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Leader de l’Equipe de France de basket 3×3, Laëtitia Guapo voit le collectif tricolore prendre de l’assurance, à l’approche des JO de Paris 2024. Son interview Team SPORTMAG. 

Bonjour Laëtitia, tout d’abord, comment ça va entre les stages et tournois de 3×3 qui s’enchaînent ?

Très bien merci ! Je sors d’un stage avec l’Equipe de France 3×3 à Vichy, au CREPS. Avant ça, on a disputé un tournoi à Bourges, face à des garçons aussi pour avoir encore plus d’intensité physique. Dans la foulée, on ira à Saint-Etienne, de nouveau pour jouer face à des équipes de garçons, de LyonSO entre autres. Depuis plusieurs mois, c’est très sportif, ça enchaîne fort entre les stages et les différentes sollicitations en vue des Jeux. C’est parfois prenant c’est vrai, mais c’est toujours génial de parler de mon sport et de Paris 2024 !

« Niveau cohésion, on progresse beaucoup »

Depuis septembre, vous êtes au sein du Groupe de Préparation Olympique 3×3, créé spécialement pour Paris 2024. Vous en sentez les effets niveau alchimie, tactique ?

Complètement. Au fur et à mesure des mois et des tournois, on évolue très bien. On s’est vraiment développées physiquement, niveau cardio et muscu. On devient vraiment des expertes de la discipline. Niveau cohésion, on progresse aussi beaucoup, pour se trouver sur le terrain et interagir. Ça se ressent sur tous les aspects. On n’est pas encore arrivées, le chemin est encore long ! On saura dans la dernière ligne droite qui seront les quatre qui partiront aux Jeux. Quoi qu’il arrive, on restera les huit ensemble jusqu’au bout, pour les entraînements et la fin de la préparation.

D’un point de vue personnel, vous ressentez aussi les avantages d’être dans ce groupe et pro en 3×3 ?

Bien sûr, je ne regrette pas du tout mon choix de me professionnaliser dans la discipline. Bien sûr, la compétitrice que je suis en veut encore plus. On a encore des points à améliorer, des détails à perfectionner… Mais chaque chose en son temps, on a beaucoup avancé et c’est très cool.

« La compétitrice que je suis en veut encore plus »

Fin avril, cap sur Springfield (Etats-Unis), pour le début des Women’s Series ?

L’Equipe de France sera au rendez-vous. Je ne sais pas encore sur quelles dates je serais alignée, avec les nouvelles règles FIBA qui autorise six joueuses dans le roster, avec seulement deux changements. Forcément, j’ai en tête l’étape de Clermont, mais dans tous les cas je serais sur place avec mes coéquipières.