La danse relève le défi d’une crise sanitaire

Attirer les pratiquants en ce contexte sanitaire difficile est un défi. Depuis la rentrée, la Fédération Française de Danse a mis en place de nombreuses actions pour permettre de continuer à danser malgré le frein indéniable que provoque la crise de la Covid-19.

 
S’adapter en cette période sanitaire difficile, c’est exactement ce que tente de faire la Fédération Française de Danse (FFDanse). Elle choisit pour cela de se tourner vers le soutien absolu aux structures de danse françaises, quelle que soit leur problématique. « Concernant les manifestations, que ce soient des championnats ou les différentes rencontres, nous avons essayé d’annuler le moins d’événements possible et d’opter plutôt pour des reports. Le but d’annuler le moins d’événements possible était de faire revenir le public dans nos structures », explique Charles Ferreira, président de la FFDanse. Depuis la rentrée, la FFDanse accompagne avec ses moyens les clubs, écoles et associations en mettant en place un fonds de solidarité et une cellule d’écoute, en rédigeant un protocole sanitaire précis, en envoyant régulièrement des informations sur l’actualité sanitaire via des campagnes d’e-mailing et en étant autant que possible à leur écoute. Selon Charles Ferreira, Président de la FFDanse. « Cette période et la rentrée ont d’ailleurs mis en évidence l’avantage d’être fédéré, d’appartenir à une fédération. Nous avons pu faire le relais entre le Ministère chargé des sports et les structures. La FFDanse a été une accompagnatrice et une interlocutrice majeure pour les structures de danse durant cette période. Le mois de septembre a marqué une baisse de 10% de nos licences, ce qui n’est pas dramatique. Le public a compris en grande majorité qu’il pouvait revenir pratiquer la danse en toute sécurité dans nos structures. »
 

 
Bien évidemment, les manifestations sont les premières impactées par la situation sanitaire. Leur maintien dépend directement de l’évolution des consignes gouvernementales. Pourtant, « concernant les manifestations, que ce soient des championnats ou les différentes rencontres, nous avons essayé d’annuler le moins d’événements possible et d’opter plutôt pour des reports. Le but d’annuler le moins possible était de faire revenir les élèves licenciés dans nos structures », explique Charles Ferreira, président de la FFDanse. Depuis le déconfinement, la fédération a aussi su évoluer en proposant aux danseuses et danseurs connectés des concours en ligne via ses réseaux sociaux. Deux concours numériques ont eu lieu sur les 6 derniers mois – e-concours de danse solo en juin et e-concours de danse en couple en septembre. « Nous avons notamment mis en place un nouveau logo », révèle Charles Ferreira. « L’évolution de la charte graphique était essentielle afin de « dépoussiérer ». La FFDanse se veut moderne et attentive aux demandes des adhérents. Il nous a donc semblé important de moderniser notre identité visuelle afin de s’inscrire pleinement dans cette modernité ». La modernité, un maître mot pour la FFDanse. « Aujourd’hui, une fédération doit pouvoir proposer des produits et des événements en version digitale. C’est ce que nous avons proposé durant le confinement et dans les mois qui ont suivi. […] Il était capital d’être au côté des structures, qu’elles soient fédérées ou non, en comprenant leurs difficultés. Nous continuerons à mettre l’accent sur cet axe digital. »
 

 
Afin de poursuivre ses missions, s’adapter est primordial pour la FFDanse. La modernité est ici un maître mot ! « La FFDanse se veut moderne et attentive aux demandes des adhérent·es. Il nous a donc semblé important de moderniser notre identité visuelle afin de s’inscrire pleinement dans cette modernité », révèle Charles Ferreira. « L’évolution de la charte graphique était essentielle afin de dépoussiérer, […], nous avons notamment mis en place un nouveau logo ». Depuis la rentrée, la stratégie semble payer. « Les danses artistiques ont beaucoup de succès, tout comme les danses de couples », confie le président de la FFDanse. « Le hip-hop rencontre également un succès croissant. Cela montre que tout le monde peut y trouver son compte, quelle que soit la danse qu’il préfère. »

Olivier Navarranne