Judo – Stéphane Nomis : « Nous avons déjoué toutes les statistiques »

Dimanche, Stéphane Nomis est devenu le nouveau président de la Fédération Française de Judo. L’ancien judoka, 50 ans, succède à Jean-Luc Rougé, président depuis 2005, qui briguait un cinquième mandat.

« Nous tenions à remercier et adresser notre respect à l’équipe en place qui a dirigé notre Fédération durant ces 15 dernières années, mais nous restons persuadés qu’il était venu le temps du changement. » Stéphane Nomis ne croit pas si bien dire : le temps du changement est en effet arrivé à la tête de la Fédération Française de Judo. Jean-Luc Rougé, en place depuis 2005, briguait un cinquième mandat : il doit laisser sa place suite aux résultats des élections fédérales. Stéphane Nomis, 50 ans, a obtenu 59,99% des suffrages, lui assurant le poste de président de la FFJudo. « Il y a 6 mois, révoltés par le constat que nous avons fait quant à notre discipline qui nous a construit, nous nous sommes engagés dans un pari fou : moderniser et redynamiser la Fédération Française de Judo dirigée jusqu’alors et depuis 15 ans par la même équipe », explique le principal intéressé. Un pari fou qui a commencé à séduire au fil des semaines et des mois, jusqu’à cette élection triomphale.
 

 
« Composé de passionnés qui avaient à coeur de rendre au Judo ce qu’il leur a apporté, nous avons constitué un Collectif et pris comme point de départ l’essence même de notre sport : l’entraide et la prospérité mutuelle », poursuit le président de la Fédération Française de Judo. « S’en est alors suivi un tour de France tant éprouvant que magique où nous nous sommes rendus dans 90 comités partout en France Métropolitaine, en Corse et dans les DOM-TOM, le tout rythmé par des rencontres incroyables et des moments inoubliables. Six mois plus tard, forts d’un programme que nous avons co-construit, nous avons réussi à déjouer toutes les statistiques. » Désormais, Stéphane Nomis et son équipe vont se mettre au travail, avec notamment un objectif en tête : « replacer le judo français à sa juste valeur, à l’aube d’une occasion unique de faire rayonner notre sport, notre pays, notre nation, sur la scène internationale avec les Jeux Olympiques chez nous, à la maison dans 4 ans. »

Olivier Navarranne