Jonathan Hivernat : « Le XIII, un challenge qui me booste »

World Wheelchair

Ce vendredi, Jonathan Hivernat va entamer les championnats du monde de rugby à XIII fauteuil. Une nouvelle échéance importante pour l’athlète de la Team SPORTMAG.

Jonathan, après les Mondiaux de rugby-fauteuil, place à ceux de XIII fauteuil ! Comment appréhendez-vous cette nouvelle aventure ?

J’ai en effet obtenu ma sélection pour ces championnats du monde en faisant partie de la liste des 12 joueurs retenus en équipe de France. C’est un vrai plaisir, d’autant que c’était un peu inattendu. J’étais parmi les deux réservistes. Après un forfait, le sélectionneur a finalement décidé de faire appel à moi. C’est une équipe dans laquelle je suis dans un rôle un peu différent. En rugby-fauteuil, je suis un cadre de l’équipe, un chef d’orchestre, comme j’ai pu le dire plusieurs fois. Là, je serai au service du collectif quand le sélectionneur fera appel à moi.

Le XIII fauteuil, c’était un challenge en début d’année. Pari réussi ?

Ce qui est sûr, c’est que je n’aurais jamais pensé prendre part à une compétition internationale dans cette discipline. Le XIII est une discipline qui est très exigeante physiquement. De mon côté, je fais partie des joueurs les plus touchés, je dois donc redoubler d’efforts dans la préparation afin d’être au niveau. Beaucoup de joueurs ont plus de mobilité que moi au niveau des mains par exemple, donc forcément, je pars avec un désavantage. Mais depuis plusieurs mois, j’ai tout donné, y compris avec les Dragons Catalans. Le XIII, c’est un challenge qui me booste, je veux continuer à progresser et évoluer dans cette discipline. Faire partie des meilleurs joueurs du monde en XIII, c’est un objectif.

Vous parliez des Dragons Catalans, cette place en équipe de France, c’est aussi la concrétisation du travail en club…

Évoluer avec les Dragons Catalans, c’est un très beau projet. J’ai pu jouer au sein de l’un des meilleurs effectifs de France. J’ai beaucoup appris et progressé, nous sommes même devenus champions de France. Je n’oublie pas non plus tout le travail fait avec le Stade Toulousain. Si j’en suis là en XIII fauteuil, c’est aussi grâce à ma progression et mon travail dans ma discipline habituelle tout au long de l’année.