Jean-Edouard Dubois : « Faire des Ovalies une fête du rugby »

Ovalies UniLaSalle

Jean-Edouard Dubois, président des Ovalies, se confie sur l’organisation en amont de cette compétition, sur les équipes présentes, l’aspect inclusif et l’aide locale et régionale.

Comment se passe l’organisation en amont du tournoi des Ovalies ?

On est des étudiants de quatrième année en école d’ingénieurs au Campus LaSalle de Beauvais. Chaque année, le bureau composé de 83 personnes se renouvelle. On est élus en troisième année et ensuite, on monte le bureau entre guillemets, pendant la troisième année. On vit les Ovalies avec l’équipe du dessus afin d’avoir une passation. L’ensemble de l’équipe avait pris part à la co-organisation de l’édition précédente. Il y a 11 pôles, dont je suis le président, qui se répartissent le travail en fonction de leurs tâches attitrées. Des réunions sont prévues chaque mois avec les pôles pour savoir les avancées. Pour ma part, je collabore beaucoup avec l’extérieur. Je suis en lien avec le parrain Thierry Dusautoir, avec l’agglomération de Beauvais, les Hauts-de-France et l’Armée de l’Air.

D’où viennent les équipes cette année ?

Les équipes viennent de toute la France.  Il y en a qui viennent de  Toulouse et justement, c’est l’école de PURPAN de Toulouse qui détient le trophée des Ovalies depuis trois éditions. Nous recensons aussi des équipes anglaises, italiennes et roumaines.

« Montrer de quoi l’associatif français étudiant est capable avec les Ovalies »

Qu’apporte la présence d’équipes européennes aux Ovalies ?

Aujourd’hui, ça apporte un côté international, européen au tournoi qu’on ne veut pas mettre de côté. Même si le rugby est très français, c’est primordial pour la notoriété du tournoi de le faire connaître à l’échelle européenne et derrière, cela donne une certaine prestance au tournoi. Derrière l’organisation de ce tournoi, on souhaite partager des valeurs et montrer de quoi l’associatif français étudiant est capable.

En quoi l’aspect inclusif est important pour le tournoi ?

A nos yeux, c’est quelque chose de prépondérant d’avoir des projets d’inclusion. Il y aura un tournoi de rugby à VII en fauteuil, qui inclut des personnes valides comme des personnes en situation de handicap. Depuis de nombreuses années, on souhaite mettre en avant le parasport. On organisait ces dernières années des initiations de rugby fauteuil avec le club de Marseille-en-Beauvaisis. Le tournoi avait accueilli en 2019 Michaël Jeremiasz, champion paralympique de tennis-fauteuil en double à Pékin, qui était venu découvrir les Ovalies.

« Retrouver le plaisir de faire des Ovalies une fête autour du rugby »

Quelle est l’importance de la Ville de Beauvais et de la Région Hauts-de-France dans le soutien de cette manifestation ?

Le soutien de la Ville de Beauvais est conséquent. La commune nous prête le Stade Marcel-Communeau pour les Ovalies et on travaille ensemble tout au long de l’année pour l’organisation de ce rassemblement sportif. La Ville nous aide également au niveau de l’organisation, de la logistique, des infrastructures et nous accompagne au niveau de la Préfecture. La Région des Hauts-de-France nous soutient financièrement chaque année et sera présente cette année sur site pour mettre en avant le fait que la région Hauts-de-France est une région hôte pour la Coupe du Monde de rugby 2023. Le Touquet sera la ville de base du XV de la Rose et des matchs du Mondial se joueront au Stade Pierre-Mauroy à Villeneuve-d’Ascq.

Qu’attendez-vous de la 28e édition des Ovalies ?

J’attends toujours la même ferveur, le même engouement  des joueurs, des visiteurs et la même sympathie et plaisir d’être sur site. Je suis impatient de retrouver à nouveau ce plaisir de faire une fête autour du rugby et de revoir des sourires. Si on organise les Ovalies, c’est pour que les participants et spectateurs aient le sourire et qu’ils soient heureux d’être venus à cet événement.