Hockey : Les Rapaces de Gap se rapprochent du Centre hospitalier

Le Centre hospitalier intercommunal des Alpes du Sud envoie un médecin urgentiste à l’Alp’Arena à chaque match des hockeyeurs des Rapaces de Gap. C’est l’objet d’une convention signée entre les deux entités.

En Synerglace Ligue Magnus, le championnat de France élite de hockey sur glace, la présence d’un médecin près des bancs des équipes ou des vestiaires est indispensable. Pour répondre à cette obligation, le club des Rapaces de Gap a signé un contrat de partenariat avec le Centre hospitalier intercommunal des Alpes du Sud (CHICAS). Un médecin urgentiste de l’hôpital de Gap est présent sur toutes les rencontres à l’Alp’Arena, l’antre des Rapaces, depuis début octobre. « Notre précédent médecin travaillait aussi aux urgences. Au fil de temps, il a voulu arrêter sa collaboration avec le club. Grâce à ses contacts et ses relations au Centre hospitalier, nous avons pu arriver à cette convention », explique Sébastien Oprandi, manager général des Rapaces de Gap.

« Intéressant d’avoir un pool de médecins à disposition »

Au-delà de préserver la santé des joueurs, les Rapaces de Gap et le CHICAS se retrouvent autour de l’esprit d’équipe, de l’engagement et du respect. « Nous sommes contents de créer ce partenariat à l’échelle locale », se réjouit Sébastien Oprandi. « Cela permet au CHICAS de proposer autre chose à ses médecins et d’aider notre structure. De notre côté, cela nous enlève une belle épine du pied. Dans une saison où les matchs sont reportés au fur et à mesure, c’est intéressant d’avoir un pool de médecins à disposition. Nous avons une meilleure visibilité. » Chaque jour de match, le professionnel de la santé dispose de tout le matériel adapté pour soigner les blessures dans l’enceinte de l’Alp’Arena. La convention a été conclue il y a deux matchs. Pour le moment, le médecin urgentiste n’a pas été sollicité pour une blessure. L’année dernière, près de dix interventions médicales ont eu lieu auprès des joueurs, entre épaules démises ou encore arcades sourcilières ouvertes.

Leslie Mucret