Solides de bout en bout et victorieuses 47-21 de la Chine, les Françaises ont composté leur ticket pour le tour principal du Mondial IHF 2025. Avant de rallier Rotterdam, elles affronteront la Pologne mardi pour boucler le tour préliminaire.
Pour ce deuxième rendez-vous à ‘s-Hertogenbosch, l’équipe de France savait qu’un succès net lui ouvrirait les portes du tour principal. Mission accomplie et avec la manière : les Bleues ont rapidement pris la main sur la rencontre pour ne plus la lâcher, imposant leur rythme, leur intensité défensive et leur efficacité en montée de balle. Avec un sept de départ remanié et seulement quinze joueuses sur la feuille, le staff avait choisi de faire tourner tout en maintenant un haut niveau d’exigence. Après un début de match légèrement accroché, la défense tricolore se resserre, les ballons récupérés s’enchaînent et l’écart enfle très vite.
Les Françaises regagnent les vestiaires avec déjà une avance confortable (26-12). L’état d’esprit reste le même au retour des vestiaires : concentration, application et volonté de ne pas lever le pied malgré l’écart. La Chine recule, les rotations s’enchaînent côté français, mais le niveau global ne faiblit pas. Le score final, 47-21, illustre autant la domination collective que la capacité des Bleues à rester impliquées jusqu’au bout.
Gardiennes inspirées, attaque en confiance
Cette rencontre a aussi permis de mettre en lumière la paire de gardiennes française. Titularisée pour lancer son Mondial, Camille Depuiset signe une première mi-temps de haut vol, multipliant les arrêts et coupant l’élan chinois. À sa relance, Floriane André répond dans le même registre après la pause, maintenant un pourcentage de parades comparable. Chacune termine la partie avec dix arrêts : une double prestation rassurante pour la suite de la compétition.
Devant, les statistiques parlent d’elles-mêmes : Lucie Granier signe un sans-faute au tir, tandis que Pauletta Foppa s’impose au cœur de la défense adverse et sera finalement désignée meilleure joueuse du match. Au-delà des chiffres, ce deuxième succès valide les choix de Sébastien Gardillou, qui profite de ce début de Mondial pour répartir les temps de jeu, tester différentes associations et installer plusieurs dispositifs défensifs (0-6, 1-5, 2-4) en vue des confrontations plus relevées à venir.
La Pologne avant Rotterdam
Avec deux victoires en deux matches, la France est désormais assurée de voir Rotterdam et le tour principal, où elle pourrait notamment croiser la route des Pays-Bas. Avant cela, un dernier rendez-vous les attend mardi soir, 21h, face à la Pologne, toujours à ‘s-Hertogenbosch. Pour les Bleues, l’enjeu sera double : poursuivre la montée en puissance, tout en préservant un effectif déjà touché à l’arrière par quelques pépins physiques. Mais ce large succès contre la Chine laisse une impression nette : la France est bien entrée dans son Mondial, sûre de ses bases et prête à se frotter à un niveau d’adversité plus élevé dès l’arrivée à Rotterdam.
