Gérard Gautier : « La Seine-et-Marne dans le top 5 des départements »

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Gérard Gautier, président du Comité 77 Judo, revient sur la dynamique du judo en Seine-et-Marne et sur les axes de promotion de la pratique.

Quelle est la place du judo en Seine-et-Marne ?

On est dans le top cinq des départements français. Le Nord est souvent classé premier. La Gironde vient parfois s’intercaler, mais est plutôt cinquième en général. Mais enfin, sans entrer dans les détails, le Nord, la Gironde, les Hauts-de-Seine, les Yvelines et la Seine-et-Marne constituent les cinq premiers départements français en termes de licenciés.

« La dynamique du judo est bonne en Seine-et-Marne »

Quelle est la dynamique de la discipline après deux années de pandémie ?

Cela redémarre bien. A date, on est au même nombre de licenciés qu’en 2019. On ne prend pas les deux dernières années comme référence parce que bon, c’était un peu biaisé. Il y a bon espoir de remonter. Peut-être pas exactement comme en 2019, mais à peu de choses près, on comble le retard très fort. On est à un peu moins de 13 000 licences actuellement. Notre record date de trois ou quatre ans, où on atteignait 16 500 licences. Je pense qu’on devrait tourner entre 14 et 15 000 licences en fin d’année.

D’un point de vue sportif, quel bilan tirez-vous de la saison 2021/2022 chez les seniors et les jeunes ?

Nous avons obtenu de bons résultats. Il faut savoir qu’il y a deux clubs qui fonctionnent bien au niveau sportif, c’est le JC Pontault-Combault et le JC Chelles. La dynamique de développement de la pratique est bonne, tout comme celle du judo. Au niveau sportif enfin, c’est relatif.

Cet été, vous avez accueilli le judo, le judo Tour Île-de-France dans plusieurs villes du département. Comment ça s’est passé et quels ont été les retours ?

Les retours sont difficilement mesurables. On n’a pas d’éléments concrets pour chiffrer les choses. On ne connait pas les gens qui ont participé au Judo Tour, s’ils sont venus s’inscrire dans les clubs ou pas. On n’a aucun moyen de contrôle, de vérification. C’est une action mise en place par l’Île-de-France, sur laquelle le Comité apporte son soutien en termes de logistique et de personnel.

« Développer un peu plus les vocations »

Au niveau du para-judo, comment le comité est-il impliqué dans cette pratique ?

Michel Boudon est une personne très impliquée au Comité pour cette pratique. Il est concerné puisqu’il est en situation de handicap. Il participe activement à ce développement.

Quelles actions menez-vous pour promouvoir le judo en Seine-et-Marne ?

On mène des actions de formation auprès des clubs, notamment pour tout ce qui est CEB, capacité bénévole, d’enseignement, tout ce qui est assistant club. Etant donné qu’on manque d’enseignants en Seine-et-Marne, on essaie de développer un petit peu les vocations. Par exemple, on a embauché un alternant cette année qui passe en DES. Ce que l’on essaie, c’est de développer un petit peu les vocations d’enseignant. Ce sont eux qui développent les clubs et par conséquent le judo.

C’est donc un axe de travail important pour vous ?

Oui, bien que ce soit l’Île-de-France qui s’occupe de la formation et le national. Mais nous, on est la première marche, donc on est complémentaire. C’est pour ça qu’on travaille plus sur la motivation et l’incitation aux gens à s’engager dans les formations franciliennes ou nationales.