Football Américain : Les Grizzlys Catalans ont de l’appétit

Zebulon Photo 2022

Le 5 février, les Grizzlys Catalans vont recevoir les Blue Stars Marseille lors du choc de la première journée du championnat Elite. Un point sur la dynamique du club perpignanais avec son président, Laurent Aliu.

Comment abordez-vous cette nouvelle saison du championnat Elite ?

Laurent Aliu : Notre club a toujours à cœur d’évoluer au plus haut niveau et d’avoir de bons résultats. Faire au moins aussi bien que l’année dernière, c’est-à-dire se qualifier pour les play-offs, est l’objectif principal. Et si on peut faire mieux, on ne va pas s’en priver !

Votre équipe se rapproche-t-elle du niveau des cadors que sont Thonon et La Courneuve ?

LA : Si on reste dans la logique de ce qu’on a vu l’année dernière, on se situe toujours derrière. J’ajoute aussi Marseille, qui est un club en pleine progression. Après, en football américain, on a vu que ça peut se jouer à pas grand-chose. On a bien recruté, on est plutôt confiant. Chaque année est un nouveau départ, on verra donc au bout de quelques journées ce qui peut nous attendre cette saison. On est persuadé qu’on pourra tirer notre épingle du jeu.

« Chaque début de saison est un nouveau départ »

Comment jugez-vous l’évolution de ce championnat Elite ?

LA : On voit bien que ça avance. Tout le monde recrute, il y a des joueurs qui passent d’un club à un autre… en fonction de ses besoins, tout le monde cherche à opérer le meilleur recrutement possible pour continuer à progresser et à grandir. C’est aussi pour ça que chaque début de saison est un nouveau départ, il y a beaucoup de changements à chaque intersaison.

Quel impact votre présence dans l’Elite a-t-elle eu sur la dynamique du club ?

LA : Depuis que nous avons accédé à la deuxième division, et maintenant l’Elite, on a instauré une relation de confiance avec tous les partenaires privés, mais aussi institutionnels. Ils savent que le club progresse vers le haut niveau. Notre progression qui s’est faite très rapidement, en l’espace de 8 ans, a permis d’avoir cette relation de confiance. Cela nous permet de continuer à aller de l’avant, faisant de l’équipe Elite notre vitrine, et de mettre pas mal de choses en place. On intervient notamment dans les quartiers, permettant de développer le centre de formation avec des objectifs scolaires et sportifs. Etre à ce niveau-là nous permet d’enclencher tout cela.

Perpignan est une ville très identifiée rugby. Le football américain commence-t-il à s’y imposer ?

LA : La saison passée, sur la grosse affiche face à Marseille nous étions à 1200 spectateurs. Après, en moyenne, nous étions entre 400 et 600 spectateurs. Cela nous place derrière les clubs professionnels que sont l’USAP et les Dragons Catalans, mais il y a une progression. Clairement, le club bénéficie de l’image d’un sport qui se développe dans le département. Il y a de la place pour tous les clubs, le football américain peut vivre et se développer aux côtés du rugby, et c’est une très bonne chose.