FISE 2023 : Montpellier, l’ADN urbain collé à la peau

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À l’occasion de la première journée de l’Urban Sports Summit, plusieurs acteurs des sports extrêmes ont échangé autour de la culture urbaine. À Montpellier, elle se retrouve à chaque coin de rue. 

Parfumé par l’odeur des sports extrêmes, Montpellier respire l’urbanisme, la festivité, la liberté. Le FISE, dont le départ a été donné mercredi, repart pour une nouvelle édition. Tout comme l’Urban Sports Summit, un événement marquant dans le monde des sports extrêmes où acteurs internationaux échangent autour de plusieurs thématiques. Dont la culture urbaine et son impact dans la capitale de l’Hérault.

Pour Clare Hart, vice-présidente au rayonnement international et à la coopération européenne, le FISE est un symbole emblématique de la ville. “Il fait partie du paysage urbain. Tous les ans, c’est un événement attendu à Montpellier, il fait partie de son ADN”, indique-t-elle. Le triple champion du monde de rollerblade CJ Wellsmore a tenu à remercier l’organisation du Festival pour son investissement auprès de ces disciplines. “Il y a eu des hauts et des bas, mais le FISE a toujours été là pour soutenir les riders, pour garder leur envie, appuie-t-il. Merci à lui de maintenir les sports urbains en vie et de les faire évoluer”.

“La culture architecturale est en harmonie avec les sports extrêmes”

Ici, les sports extrêmes sont sur un petit nuage. Comme tous les jours dans les rues montpelliéraines. “Toute la culture architecturale de la ville est en harmonie avec les sports extrêmes. C’est quelque chose qui s’imbrique comme un puzzle, estime Clare Hart. Tous les jours, sur les pistes cyclables montpelliéraines, il y a des engins de tous types de roues”. Même son de cloche pour Thomas Riffaud, sociologue du sport, qui emploie le terme culture urbaine qui convient, selon lui, uniquement pour l’événement. “On comprend rapidement qu’il y a un dénominateur commun, une culture au FISE. Les riders partagent beaucoup de choses : la compétition, la fête, l’urbain… Ils renversent les normes et les préjugés de manière globale. Ces sports sont connectés à la rue, viennent de la ville. Ici, on rend la ville désirable”.

Si les amoureux du sport extrême sont au paradis sur les Rives du Lez, c’est aussi grâce à la confiance accordée aux participants et aux spectateurs par la Ville de Montpellier. “Il faut avoir l’audace d’organiser un tel événement, permettre à sa ville d’être submergée par des jeunes, doublé sa population, énumère la vice-présidente. C’est énorme”.