Ce jeudi, Amélie Oudéa-Castéra, seule candidate en lice, a été élue présidente du Comité national olympique et sportif français (CNOSF). Elle succède à David Lappartient.
Le suspense n’était pas au rendez-vous ce jeudi du côté de la Maison du sport français. C’est là qu’avaient lieu les Assemblées générales ordinaire et ordinaire élective 2025 du Comité national olympique et sportif. Un nom était bien évidemment sur toutes les lèvres : celui d’Amélie Oudéa-Castéra, seule candidate en lice à la présidence du CNOSF. Sans surprise, l’ancienne ministre des sports succède à David Lappartient en étant élue pour un mandat de quatre ans.
Le suspense était absent depuis le retrait de Didier Seminet, seul concurrent qui avait souhaité faire face à Amélie Oudéa-Castéra dans le cadre de cette élection. Mais le président de la Fédération française de baseball-softball avait finalement jeté l’éponge il y a quelques jours, dénonçant « une iniquité » et « des pressions politiques et institutionnelles. »
Une première pour une ex-ministre
Amélie Oudéa-Castéra devient la deuxième femme présidente du CNOSF, et la première ex-ministre depuis sa création en 1972. L’ancienne joueuse professionnelle de tennis, désormais âgée de 47 ans, a notamment occupé des postes au sein de la direction d’Axa puis de Carrefour. Devenue directrice générale de la Fédération française de tennis de 2021 à 2022, elle avait ensuite rallié le gouvernement en tant que ministre des sports et des Jeux olympiques et paralympiques, mais aussi (brièvement) ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse.
L’ancienne ministre des sports prend donc la succession de David Lappartient dans un contexte extrêmement tendu, marqué par une baisse des moyens accordés au sport par l’Etat. Au mois de mai, il y a seulement quelques semaines, le Comité national olympique et sportif français avait ainsi dénoncé la coupe drastique de 75% de la subvention 2025 du ministère des sports au CNOSF.