Basket : Quelle médaille pour la France à la Coupe du Monde ?

Icon Sport

Vice-championne olympique et d’Europe, l’Equipe de France peut-elle viser le titre mondial ? Eléments de réponse, avec le sélectionneur Vincent Collet.

Philippines, Japon, et Indonésie. C’est entre ces trois pays au bout de l’Asie que la France va partager son temps, du 25 août au 10 septembre prochain. Cette Coupe du Monde 2023, les Bleus l’abordent avec une certaine confiance, sûrs de leur force, face à une adversité extrêmement dense et relevée. Il y a quatre ans, en 2019, Evan Fournier et les siens s’étaient hissés jusqu’en demi-finale. Finalement défaits par l’Argentine, après avoir battu les Etats-Unis en poule, les Tricolores avaient signé un tournoi réussi, récompensé par le bronze.

« J’ai envie de gagner cette Coupe du Monde »

Vice-champions olympiques en 2021 à Tokyo, vice-champions d’Europe l’an passé, les Bleus performent. La génération des Fournier, Gobert et autres Yabusele et Okobo arrive à maturité. Sans Victor Wembanyama, qui représente l’avenir, mais avec les grognards Nicolas Batum et Nando De Colo, la France est un concurrent de poids. « On fait partie des équipes qui peuvent prétendre à aller très loin. », énonce Vincent Collet, entraîneur de l’Equipe de France. « Si on me demande quelles sont mes envies, mes rêves, évidemment que j’ai envie de gagner cette Coupe du monde. En revanche, je ne pense pas que le clamer haut et fort nous aide à y parvenir. »

Avec les grands

Comment en 2019, même s’ils avaient déjà été champions du monde, Team USA présente un effectif moins reluisant que la tradition olympique l’aurait permis. Toutefois, ils font toujours office de favoris, pour le lot d’excellents joueurs NBA dans ses rangs. En termes de NBAer, le Canada n’est pas en reste. Le premier adversaire des Bleus en phase de poule est un sacré morceau. Autour de la France, on peut citer l’Espagne, la Serbie (même sans Jokic), l’Espagne, la Slovénie de Doncic, l’Australie… Pour autant, revenir d’Asie sans médaille serait très probablement considéré comme un échec. « ça, c’est la rançon des bons résultats des années précédentes. », sourit le coach des Bleus. « On ne va pas s’en plaindre, même s’il ne faut pas que ça soit considéré comme une norme. J’espère bien qu’on ramènera une médaille, mais elle sera forcément méritée après s’être battu à chaque match. »

En route vers 2024

L’ombre des Jeux Olympiques approchant à grands pas ajoutent encore de l’enjeu autour de la compétition. Pas de quoi empêcher Vincent Collet et son staff de prendre cette compétition à part entière : « La Coupe du Monde est la compétition internationale la plus dure du monde dans le basket moderne. Elle se suffit à elle-même. Je n’entends pas parler les joueurs parler de 2024. Ensuite, on aura bien le temps de penser aux Jeux. Et la meilleure manière de préparer notre prochaine campagne, c’est d’abord de réussir celle-là. »