Basket : L’Élan Béarnais lance les grandes manoeuvres

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L’Élan Béarnais, qui a vu son engagement en Betclic Elite être refusé par la DNCCG, a décidé de lancer les grandes manoeuvres pour sauver sa place dans l’élite. 

La situation de l’Élan Béarnais inquiète du côté de Pau. En effet, le club a vu sa participation à la Betclic Elite  être refusée par la DNCCG. Le gendarme financier de la LNB a estimé que le club ne possédait pas assez de moyens financiers pour pouvoir évoluer dans le monde du basket professionnel. De ce fait, le club risque gros. Cependant, le directeur général David Otto a décidé de lancer les grandes manoeuvres… 

« Je pense que c’est réparable » 

Dans un entretien accordé à BeBasket, David Otto affirme que le club peut encore être sauvé. « Je pense que c’est réparable. On parle d’une pognée de problèmes autour d’une équipe de Basket. Cela commence par trois acteurs majeurs : les supporters, les sponsors et la ville. S’il n’y a pas de soutien des trois, tout l’argent du monde ne pourra corriger cela. » Un appel à la solidarité est donc lancé, alors que CSG, propriétaire du club, est au coeur d’une véritable tempête. 

Ainsi, un nouvel appel devrait être réalisé par le club afin de tenter de sauver sa peau. À côté de ça, les propriétaires CSG souhaiteraient entamer des procédures judiciaires. Ils voudraient plainte contre « une série de personnes et d’institutions qui, selon eux, sont responsables de la situation d’aujourd’hui. »

CSG coupable ? 

À de nombreuses reprises, le propriétaire américain du club, CSG, a été pointé du doigt comme étant le responsable de cette situation financière difficile. Cependant, David Otto semble quant à lui remettre la faute sur plusieurs institutions. Ainsi, la Ligue Nationale de Basket est pointée du doigt, et notamment la DNCCG, suite à « un manque d’impartialité » envers le groupe CSG. Le président de l’Élan Béarnais, David Bonnemason-Carrère, s’est également attiré les foudres de CSG. Il est accusé d’avoir « sapé les efforts de réussite de CSG. » Enfin, la Ville de Pau est aussi visée, accusée d’avoir « menti aux Américains. »

La situation est donc toujours aussi chaotique autour du club, chacun se renvoyant la responsabilité de la période difficile traversée par le club. Les prochaines semaines seront certainement décisives, alors qu’il se murmure toujours qu’un projet de reprise serait dans les tuyaux. Pour le moment, le club est cependant condamné à repartir de la 3e division, au minimum. Il passerait donc à côté de la Champion’s League la saison prochaine…