Basket : Au Real Madrid, la touche bleue de la Maison Blanche

Icon sport

Dans les rangs du Real Madrid, sacré vainqueur de l’Euroleague à Kaunas (Lituanie), on compte pas moins de quatre joueurs français.

Le drapeau bleu-blanc-rouge bien représenté au Final Four de l’Euroleague. Le week-end passé, c’est à Kaunas (Lituanie) que la plus prestigieuse des compétitions européennes connaissait son dénouement. Parmi les quatre équipes engagées dans cet ultime combat pour le titre, on comptait un représentant du championnat de France. Malgré sa défaite en demi-finale, l’AS Monaco est allée chercher une troisième place dans l’histoire de la Principauté, mais aussi de la balle orange française. En demie, la Roca Team s’est inclinée face à l’Olympiakos d’un certain Moustapha Fall. Ce dernier a lui-même du s’avouer vaincu, face à un contingent français bien garni au Real Madrid.

Du bleu sur le bord du terrain

Sur un tir au buzzer de son capitaine Sergio Llull, qui compte autant de lettres L dans son nom que d’attitude clutch dans son ADN, le Real Madrid l’a emporté sur le fil face aux Reds du Pirée. Ainsi, quatre Français sont titrés champions d’Europe. Parmi eux, trois étaient sur le banc. Blessé, Vincent Poirier n’a pas pu être la doublure du colosse Walter Tavares. Le Capverdien a été nommé MVP du Final Four. Idem, absence de temps de jeu pour Petr Cornélie, non utilisé. Pour Guerschon Yabusele, la raison est autre. L’ « ours dansant » est toujours suspendu, après sa balayette dans la bagarre générale face au Partizan Belgrade, en play-offs.

Causeur facteur X

Le seul Frenchie sur le terrain, c’était donc Fabien Causeur. L’homme des finales, celui qui ne craint ni la pression, ni l’enjeu. Auteur de 11 points, avec des tirs clutch mais surtout cet apport à la fluidité du jeu, à la création dans la difficulté, et ce supplément d’âme dans la douleur qui accouchent de grandes victoires. Un véritable facteur X, avec l’ensemble des vieux grognards du Real avec Rodriguez, Llull, Fernandez… « Les gens ne peuvent plus me dire que c’est de la chance », glisse-t-il en zone mixte. « C’est mon cinquième Final Four, et ma deuxième victoire. Je pense que je peux dire que c’est la plus belle. A la fin, j’ai pleuré surtout pour ma fille et ma femme, qui est enceinte et était à l’hôpital le matin de la finale. Je suis un émotionnel, je savais que j’allais tout donner pour elle »… Avec un nouveau pas dans la légende du basket européen.