Aviron : Les bateaux courts réunis à Cazaubon

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Du 15 au 17 avril, Cazaubon (Gers) sera le cadre privilégié des championnats de France bateaux courts. L’événement fait son retour après deux ans d’absence.

Déjà trois ans depuis la dernière édition des championnats de France bateaux courts. C’est en effet en 2019 que les derniers titres nationaux ont été décernés. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts. Certains ont pris leur retraite ou mis leur carrière en pause, à l’image de Pierre Houin, Noémie Kober ou encore Marie Le Nepvou.

D’autres ont changé de club, comme Claire Bové et Elodie Ravera, ou même basculé sur une autre catégorie, à l’image de Valentin et Théophile Onfroy. Mais tous ont le même objectif : conquérir la couronne nationale du côté de Cazaubon et son bassin, devenu un lien incontournable pour l’aviron tricolore.

Le Para-Aviron au programme de l’événement

Après trois ans d’absence pour ces championnats de France, difficile d’établir une hiérarchie. On sait d’ores et déjà qu’un certain Hugo Boucheron ne défendra pas son titre en skiff. Champion olympique à Tokyo, le Lyonnais profite d’une pause bien méritée. De nouvelles têtes pourraient donc émerger sur les podiums. L’occasion, aussi, de voir la nouvelle génération en action. Chez les juniors, notamment, une toute nouvelle génération sera aux prises.

En Para-Aviron la stabilité sera davantage de mise, les leaders de la discipline étant toujours présents. Il faudra toutefois s’attendre à une densité plus importante avec l’arrivée de nouveaux rameurs et rameuses sur le circuit national. Pour de nombreux athlètes, ces championnats de France sont une occasion en or d’intégrer l’équipe de France pour la saison 2022.

Un rendez-vous incontournable dans le chemin vers la sélection mais aussi un événement fort pour l’aviron français, qui sacre uniquement les meilleurs athlètes tricolores. Dès ce vendredi, à 9h, rendez-vous sur le bassin de Cazaubon pour les centaines de participants, qui n’auront qu’un rêve : contempler leur médaille, sur fond de Marseillaise.