Athlétisme : Elise Russis, l’avenir du saut à la perche français

Icon Sport

En août 2021, la perchiste Elise Russis a décroché le titre de vice-championne du monde juniors à Nairobi (Kenya). A seulement 17 ans, il faut encore être patient, mais la prodige de Sotteville a déjà les yeux tournés vers Paris 2024.

Elle n’est pour l’instant qu’argentée, mais elle fait bien partie d’une génération dorée. Elise Russis, 17 ans, a décroché la médaille d’argent aux Championnats du Monde d’athlétisme à Nairobi, au Kenya. La jeune perchiste française est un pur produit de la génération 2024, biberonné à ses jeux à la maison et qui fera tout pour y participer. Alors que l’échéance approche, dans trois ans, la Normande est déjà braquée sur cet objectif. Pourtant, elle a encore beaucoup d’étapes, et de barres à franchir avant d’en arriver là.

La perche, son sport familial et mental

Pour se qualifier aux Jeux, les minimas tournent généralement autour de 4,70m. A titre de comparaison, Elise Russis a sauté 4,15m lors de sa médaille mondiale cet été. Mais la Normande est confiante : « les records, à la perche, on les améliore en général par palier. On comprend quelque chose et on gagne plusieurs centimètres d’un coup. », commente-t-elle auprès de 76actu. Pour Elise Russis, la perche est une histoire de famille. Ses trois frères ont sauté, et son père est son entraîneur. Depuis ses onze elles elle est licenciée à Sotteville, ça ne s’invente pas. Ses principales qualités sont d’abord mentales, la perche étant un sport qui se joue beaucoup dans la tête. L’observation, la sérénité et la confiance sont essentielles : « il faut bien se repérer dans l’espace, être habile, avoir de la force et de la vitesse, et ne pas avoir peur » résume la Rouennaise.

Objectif Jeux

Dans le saut à la perche, on estime que l’arrivée à maturité sportive des concurrents arrivent à l’approche de la trentaine. Patience alors, Elise Russis a encore tout le temps. La perchiste a déjà le regard tournée pour l’avenir et vise encore plus haut, avec lucidité et confiance. « L’année prochaine, j’espère l’or, cette fois, aux mondiaux juniors. Et sur le plus long terme, il y aura les objectifs de Paris 2024 et Los Angeles 2028 ! » S’enflammer ce n’est pas son style. Mais nul doute que dans cette discipline, il faudra compter sur elles aux prochaines grandes échéances. Peut-être même dès la prochaine olympiade.