SPORTMAG poursuit sa série d’avant-saison consacrée aux clubs de Marmara SpikeLigue. Direction la capitale, où le Paris Volley tourne la page d’un cycle pour mieux se réinventer, porté par une nouvelle génération prometteuse et des recrues d’expérience.
Neuvième du dernier exercice avec 10 victoires pour 14 défaites, le Paris Volley a connu une saison en demi-teinte, marquée par une irrégularité qui lui a coûté une place en play-offs. Mais le début de la nouvelle saison du championnat Marmara SpikeLigue arrive et elle marque le début d’un cycle. En effet, la saison dernière, plusieurs visages familiers ont quitté le club, laissant derrière eux le souvenir d’un engagement total. Parmi eux, Gildas Prévert, désormais en Belgique, Anatole Chaboissant, récompensé par une première sélection en équipe de France, ou encore Rok Bracko, qui aura séduit le public par son dynamisme. Le club a aussi salué Dimitri Renaud, libéro fidèle depuis six saisons qui met fin à sa carrière et Shikun Peng, central appliqué et travailleur, qui décide aussi de partir. Autant de départs qui tournent une page, mais ouvrent une nouvelle ère.
Une ossature conservée pour construire l’avenir
Malgré ce renouvellement, Paris conserve un socle solide pour bâtir la suite de son projet. Le club pourra toujours compter sur Arthur Kleynjans, jeune passeur en pleine progression, Daniel Wetter, référence au centre ou encore Keihan Takahashi, attaquant complet capable de faire la différence dans les moments clés. À la réception, Jérémie Mouiel, véritable patron de la défense, prolonge l’aventure et continuera d’apporter son expérience, tandis que Wenceslas Leclercq reste une valeur sûre sur les ailes. Cette base de joueurs, entre cadres confirmés et talents en développement, incarne la stabilité nécessaire pour accompagner l’évolution du collectif. Elle sera essentielle pour intégrer les nombreuses recrues de l’été et maintenir une cohésion de groupe, priorité affichée par le staff.
Un recrutement pour se relancer
Le Paris Volley a frappé fort sur le marché des transferts. À la passe, l’arrivée du Danois Axel Jacobsen, ancien de Cannes et figure bien connue du volley européen, apporte une expérience rare et un leadership naturel. Il sera épaulé par le jeune Elliot Patin, issu de Sartrouville, qui poursuit sa montée en puissance dans un cadre professionnel. Sur les postes offensifs, le club mise sur la jeunesse avec le Russe Vasiliy Molotkov, 21 ans, un pointu explosif au gros potentiel. Le secteur central s’étoffe lui aussi : François Huetz, international français passé par la VNL, rejoint le groupe, accompagné de Yann Laurencé, champion du monde U19, champion d’Europe U20 et Alexandre Duquesne, formé au PUC Volley, champion de France M21 en juin. À la réception, le Paris Volley a attiré Tom Koops, international néerlandais et Timéo Secrétant, lui aussi champion de France M21. En défense, le poste de libéro sera tenu par Théo Dufourt, symbole de la confiance accordée à la jeunesse francilienne. Avec cet effectif mêlant expérience, jeunesse et formation tricolore, le Paris Volley aborde la saison 2025-2026 avec un état d’esprit renouvelé. Premier match à aller chercher : Sète, à domicile le 21 octobre.