Volley : Un Paris défait mais pas encore vaincu

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Dans un match en retard de la 18e journée de Ligue AM, le Paris Volley a chuté face à Sète. Une déconvenue qui ne fait pas les affaires des Parisiens.

Décidément, les Parisiens ont bien du mal à enchaîner. Opposés à Sète dans le cadre d’un match en retard pour le compte de la 18ème journée de Ligue AM, ils venaient d’enchaîner une défaite contre Narbonne à domicile et une victoire étriquée à Poitiers. Le déplacement à Sète aurait dû être l’occasion de débuter une série de victoires, et surtout se rassurer face à une équipe du haut de tableau.

Un match à sens unique

Mais la rencontre a très vite tourné à l’avantage des Sétois. Agressifs à la fois en attaque et en défense, les Héraultais ne laissent aucune chance aux Parisiens dans le premier set. Grâce à un énième block, ils le remportent 25-19. Malmené, le club de la capitale tente de se rebeller mais sans succès. Toujours à courir derrière le score et malgré plusieurs égalisations, Paris n’a jamais réussi à prendre les devants. Les deux manches suivantes sont donc un peu plus serrées, mais la solidarité sétoise est énorme. Le Paris Volley s’incline donc logiquement 3 sets à zéro (25-19, 25-21, 25-20), malgré les 14 points du serbe Miran Kujundzic. L’équipe de Sète restait pourtant sur deux défaites consécutives. Encore une occasion ratée pour les Parisiens qui n’arrivent toujours pas à trouver de la constance en championnat.

Rien n’est joué pour les playoffs

Malgré cette défaite, le Paris Volley reste 7ème, mais voit désormais Nantes revenir à égalité et Tourcoing recoller à une petite longueur, le tout avec un match en moins. Les playoffs, objectif principal des Parisiens, sont donc très loin d’être acquis. A 7 journées de la fin, ils vont devoir vite rebondir pour espérer jouer les phases finales, d’autant plus que le calendrier est loin d’être évident. Après la réception de Cannes ce samedi 12 février, le Paris Volley se déplace à Tourcoing dans une dizaine de jours pour une rencontre qui s’annonce déjà décisive dans la course aux playoffs.

Jules Mermier