Volley : Nouvel entraîneur pour le Paris Volley

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Le Paris Volley s’est séparé de son entraîneur transalpin Fabio Storti après une série de cinq défaites consécutives. Nikola Matijasevic le remplace.

Fabio Storti vivait sa première expérience en tant que numéro un sur un banc. Celle-ci aura finalement été de courte durée. Une série de cinq défaites consécutives en championnat lui a coûté sa place, dont le revers mardi soir à Chaumont (3-0). Arrivé cet été, l’entraîneur transalpin aura finalement tenu dix journées en poste au Paris Volley. Le club du 13e arrondissement de Paris pointe à la 11e place de la Marmara SpikeLigue.

« D’un commun accord, l’italien arrivé tout juste cette saison en provenance de Montpellier, et le club parisien, ont décidé de couper le contrat qui les liait, explique le club sur son site internet. Après un début de championnat tonitruant avec une victoire à Narbonne lors de la première journée puis contre Tours VB dans le classico, l’équipe s’est peu à peu montrée plus en difficulté jusqu’à la défaite cinglante 0-3 contre Saint-Jean d’Illac ce week-end ainsi que le revers contre Chaumont. »

Le remplaçant de Fabio Storti déjà trouvé

Les dirigeants parisiens ont déjà trouvé le successeur de Fabio Storti. Il s’agit du Franco-Serbe Nikola Matijasevic. Ce dernier, âgé de 70 ans, connaît très bien le championnat français. Il a notamment entraîné Beauvais (2001-2006), Chaumont (2009-2014), Rennes (2014-2020) et l’AS Cannes (2021-2022). « Nikola nous a semblé rassembler toutes les qualités requises pour le challenge, c’est un choix collectif du club, dirigeants et actionnaires », explique Yannick Bazin, le manager général parisien, à nos confrères de L’Equipe.

L’ancien passeur de la grande Yougoslavie était alors le coach de l’Étoile Rouge de Belgrade la saison passée. Son contrat avec le Paris Volley dure jusqu’à l’été. Son objectif principal va être de ramener Paris dans le top 8. Cela passe par un premier succès dès vendredi à domicile face au Plessis-Robinson, à l’occasion du derby francilien.