Volley : L’incroyable parcours d’un TVB à grande vitesse

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Le 13 mai dernier, le club de volley de Tours a été sacré champion de France pour la neuvième fois, après un match finale retour de Ligue A contre Chaumont irrespirable (4-0, golden set). Marquant la fin d’une saison historique pour Tours. 

Coup double pour le TVB. Après avoir obtenu leur 11e coupe de France il y un mois et demi, les Tourangeaux sont allés décrocher leur neuvième titre de champions de France. C’était le 13 mai dernier, face à Chaumont, lors d’un match retour de finale de Ligue A indécis jusqu’au bout (4-0, golden set). Satisfaction et plénitude se dégagent de cette saison quasi sans faute.

Un club couronné de succès

Un titre ô combien apprécié pour Tours après un match aller raté (3-0 pour Chaumont) et les trois finales perdues de la saison 2021-2022, notamment celle du championnat contre Montpellier. “Il y avait une revanche à prendre. On savait que la semaine dernière, nous n’avions pas montré notre vrai niveau, reconnaît le coach du TVB, Marcelo Fronckowiak à La Nouvelle République. L’équipe a su se reconstruire. On finit notre saison avec un titre, c’est tout ce dont un entraîneur rêve”.

Un énième trophée pour Tours, quatre ans après son dernier titre national. Soit une attente interminable pour un club d’une telle envergure. “On méritait ce titre, on a juste récupéré ce qui nous était dû, estime Joao Ferreira, le réceptionneur tourangeau. On a réalisé un travail exceptionnel et une saison exceptionnelle, que je peux même qualifier de parfaite”. Et comment. Renversants dans cette finale, les Indroligériens l’ont été durant toute la saison 2022-2023. Premier de la saison régulière, le TVB a empoché la Coupe de France et a tenté sa chance, sans regret, en Ligue des Champions. Une compétition qu’il retrouvera l’an prochain, grâce à son parcours réussi et ses succès. “C’est l’une des plus belles saisons du club réalisée avec des hommes de challenge”, note le directeur général Pascal Foussard. Revenir sur terre ? Pas encore. Pas maintenant pour Gay Chauvin. “On est désormais sur un nuage”.