Volley : Les Bleus partent à l’assaut de l’Europe

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L’équipe de France de volley a parfaitement entamé l’Euro en disposant de la Turquie en trois sets mercredi à Tel-Aviv. Le Portugal sera le prochain obstacle.

Le match contre la Turquie s’est avéré âpre. Finalement, après trois sets, les Bleus sont sortis vainqueurs du duel contre les Turcs. Les hommes d’Andrea Giani ont disposé de la Turquie (25-20 ; 30-28 ;27-25), l’adversaire le plus coriace du groupe D. Bien que leur adversaire ait tenu tête, l’équipe de France a pu compter sur Jean Patry, intraitable au filet, Antoine Brizard, au four et au moulin, Bart Chinenyeze, lui aussi en verve pour ce début d’Euro, et Trevor Clévenot, pas le dernier quand il s’agit de servir à plus de 110 km/h.

Les Bleus à la conquête de l’Europe

Cette affiche face à la Turquie, 12e nation mondiale, était un test grandeur nature. Les autres adversaires des Bleus se nomment le Portugal (jeudi), Israël (samedi), la Roumanie (lundi) et la Grèce (mardi). Ces nations figurent entre la 25e et la 64e place mondiale. Des équipes largement à la portée des Tricolores. Cependant, pour la première fois depuis trois ans, la France débarque dans la dernière compétition de l’été sans avoir déjà un trophée en poche. L’or des Jeux Olympiques en 2021 et celui de la Ligue des nations en 2022 avaient précédé la noyade de l’Euro 2021 (élimination 0-3 en huitièmes par la République tchèque) et la déception du Mondial il y a un an (défaite en quarts 2-3 contre l’Italie).

Depuis 2015 et leur doublé Ligue mondiale-Euro, les Bleus n’ont terminé qu’une seule saison (hors 2020, année blanche de la pandémie) sans monter sur un podium (2019). Dès lors, l’enjeu sera de partir à la conquête de l’Europe à un peu moins d’un an des JO. « C’est important pour nous, parce qu’à part les Jeux, on n’a rien gagné depuis l’Euro 2015, affirme Earvin Ngapeth à L’Equipe. Et si tu arrives aux Jeux en étant tenant du titre ET champion d’Europe, l’équipe d’en face te craint. C’est souvent comme ça dans le volley. » Les Bleus savent désormais à quoi s’en tenir.