Volley : Les Bleus face au défi japonais

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A la suite de sa victoire face au Cameroun mardi (3-0), l’équipe de France affronte le Japon samedi ou lundi en 8es de finale du Mondial.

L’équipe de France connaît son adversaire en 8es de finale. Après avoir terminé premiers de leur poule en remportant leurs matchs successivement face à l’Allemagne, la Slovénie et le Cameroun, les Bleus affronteront le Japon en 8es de finale samedi ou lundi à Ljubljana (Slovénie). En revanche, les hommes d’Andrea Giani ont terminé sixièmes du classement général toutes équipes confondues en raison d’une formule offrant le statut de tête de série 1 et 2 et l’avantage du terrain aux pays organisateurs.

Pour rejoindre le Top 8, les champions olympiques tenteront de battre les vice-champions d’Asie, entraînés par Philippe Blain, ancien sélectionneur des Bleus de 2001 à 2012. En cas de victoire, les partenaires d’Earvin Ngapeth défieront le vainqueur d’Italie-Cuba le mercredi 7 septembre à Ljubljana.

Les Bleus se méfient du Japon

L’équipe de France prend très au sérieux les Nippons, 7es au classement mondial. Leurs bons résultats en Volley-Ball League Nations les classent parmi les outsiders. En effet, les hommes de Philippe Blain ont participé au Final 8 de cette compétition en remportant des matchs contre l’Italie, l’Argentine et Slovénie. Le tout, en concédant seulement trois défaites.

La méfiance est de mise du côté tricolore. Le capitaine Benjamin Toniutti expose les points forts et faibles de son adversaire. « Elle (L’équipe japonaise, ndlr.) a plus de forces que de faiblesses, c’est une équipe qui a beaucoup progressé. Techniquement, elle est quasiment parfaite, très dure à bouger en réception. Sa faiblesse, ça pourrait être qu’elle manque un peu de physique, mais elle compense par une grande précision dans les contacts de réceptions et de passes, elle ne fait pas beaucoup de fautes », reconnaît le passeur tricolore en conférence de presse, dans des propos relayés par la FFVolley.

Andrea Giani complète : « Les Japonais ont un très bon rythme sur le side out (phase de jeu sur service adverse), avec un passeur qui donne un bon tempo au jeu, et qui, en plus d’Ishikawa, un joueur très talentueux, arrive aussi à faire bien jouer les centraux et le pointu Nishida. » Les Bleus ne devront pas tomber dans le piège nippon s’ils veulent poursuivre la compétition.