Passés à deux doigts de la relégation l’an passé, les Niçois sont bien partis pour accrocher les play-offs de Ligue A (7e). Face au dauphin Narbonne, le NVB arrache un succès retentissant (2-3).
Entre la saison dernière et cette année, c’est le jour et la nuit. A l’issue de la saison 2020-2021, le Nice Volley Ball se sauve de justesse, laissant la dernière place synonyme de relégation à Ajaccio. Toujours dans la peau d’un des plus petits budgets de Ligue A, les Niçois essayent tant bien que mal de se faire une place dans l’élite française. Au sein de la grande densité du volley azuréen, Nice est toujours resté dans l’ombre de son illustre voisin de l’AS Cannes, dix fois champion de France.
Cette saison, les dynamiques sont inversées. Cannes plonge dans les profondeurs du classement pendant que Nice, septième, réussit une saison plus réussie qu’attendue. Pourtant, le NVB est reparti à la guerre cette saison avec presque le même effectif que l’an passé. Avec un cependant un changement majeur à sa tête. Cet été, Nice mise sur l’avenir avec un pari au poste d’entraîneur : quadruple vainqueur du championnat de France en tant que joueur, Rafael Redwitz (41 ans) prend les rênes de l’équipe. L’objectif est simple : « faire grandir le club et l’équipe » comme le nouveau coach l’affiche à son arrivée.
Les play-offs en ligne de mire
Si le début de saison des Niçois est laborieux (5 défaites de suite entre la 2e et la 6e journée), la saison a pris un autre tournant depuis quelques mois. Désormais, le NVB tient son rang parmi les huit premières places synonymes de qualifications pour play-offs. Les pensionnaires de la salle Palmeira ont remporté quatre de leurs cinq derniers matchs, dont un succès face au voisin cannois. Dernier coup d’éclat en date, la victoire sur le dauphin Narbonne (2-3) après avoir sauvé deux balles de match. Dans le sillage de son central monténégrin Gojko Cuk et de son réceptionneur-attaquant Aymen Bouguerra, Nice rêve grand. Après tout, le NVB n’est pas si loin des places européennes du top 5…
