Volley : L’AS Cannes en rédemption en play-downs

(Pascal Della Zuana/Icon Sport)

Champion en titre, Cannes a vécu une saison noire pour terminer bon dernier. Avec les play-downs, les Azuréens ont une chance de se sauver sur le gong.

Dans le sport, tout peut aller très vite. Mais pour l’AS Cannes, le looping est quand même très rude. Au terme de la saison dernière, les Dragons sont champions de France, pour la dixième fois de leur histoire. Arrivés en tant que tenant du titre, les Azuréens ont vécu une année totalement galère en Ligue A Masculine. Défaites, blessures de joueurs cadres et soucis d’ordre administratif, rien n’a roulé droit sur la Croisette. Bon dernier du championnat, Cannes a pourtant encore une chance de survie.

Les play-downs pour se sauver

En LAM, seul le dernier du classement est relégué à l’échelon inférieur. Alors que les Dragons étaient largués, voilà qu’ils ont une chance de s’extirper de cette place de lanterne rouge. Les play-downs remettent les compteurs à zéro, ou presque. Les six dernières formations partent chacune avec trois points d’avance sur leur poursuivante. Les Cannois démarrent donc avec… rien du tout. Mais les joueurs maralpins ne sont plus qu’à trois unités de Cambrai, avant-dernier. De quoi espérer se sauver, d’autant plus que Cannes récupère des forces vives.

Une campagne bien démarrée

Pour débuter sa mission impossible, l’AS Cannes commence par quatre déplacements. Le premier a été une réussite, chez le « leader » de ces play-downs, Plessis-Robinson. Une victoire arrachée 3-2, qui prouve que les Dragons ont les moyens de se sauver. Il faut dire que les Cannois récupèrent tous leurs blessés mais aussi Batak et Jimenez, d’abord non qualifiés puis requalifiés par les instances. Un imbroglio qui pourrait d’ailleurs avoir une forte incidence sur la fin de saison. Les six autres présidents de clubs en play-downs ont donné de la voix au sujet de ces décisions de la LNV, ce qui pourrait entraîner l’annulation d’une descente sportive. Quoi qu’il en soit, Cannes se déplace à Poitiers ce mercredi (20h), et la suite paraît plus incertaine…