Volley : Évreux, une wild card pour écrire l’avenir

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Chaque jour, SPORTMAG dresse le portrait d’une équipe engagée dans la Saforelle Power 6. Aujourd’hui, focus sur Évreux Volley-Ball. Finaliste du dernier championnat Élite, le club normand s’apprête à vivre une nouvelle page de son histoire après avoir obtenu une wild card pour retrouver la Ligue A féminine. Un retour attendu, construit patiemment au fil des années.

Le coup d’envoi du championnat Saforelle Power 6 approche et Évreux Volley-Ball (EVB) fera partie des clubs engagés. Quatre ans de structuration, de rigueur et d’ambition auront été nécessaires pour voir Évreux revenir au plus haut niveau du volley féminin français. La descente en Élite avait été douloureuse, mais elle a permis de bâtir un projet solide, mêlant performance sportive, ancrage territorial et développement des jeunes. Avec 18 victoires pour seulement 6 défaites la saison passée, l’EVB a terminé deuxième du championnat Élite, confirmant sa montée en puissance.

L’opportunité est arrivée avec la décision des Neptunes de Nantes, vice-championnes de France, de repartir en Élite pour des raisons financières. La Ligue a alors ouvert la porte et Évreux a su saisir sa chance. Pour le club, il s’agit de la quatrième apparition dans ce championnat, après des passages en 2009 (jusque 2014), 2016 (jusque 2018) et 2021-2022. Cette fois, l’ambition est claire : durer.

Un effectif profondément renouvelé

Pour aborder ce défi, le club a confié les rênes de l’équipe à Simon Garel, fort de ses expériences à Sens (Élite) et Terville (Ligue A). Il pourra compter sur une ossature conservée autour de la capitaine Mia Polverini, accompagnée de Tess Bakana en réception-attaque, ainsi que des centrales Justine Fabre et Katia Tetuanui. Mais le visage de l’équipe a été largement remodelé avec un recrutement ambitieux. La pointue serbe Milica Tošić viendra renforcer la puissance offensive, tandis que la libéro colombienne Juliana Toro apportera stabilité et expérience en défense.

La jeunesse sera également mise à contribution avec Judith Brunier (19 ans, centrale formée au Pôle France), la passeuse Manon Baudrillard (17 ans) ou encore la Française Elitsa Velinov (20 ans, ex-Terville). À leurs côtés, la réceptionneuse néerlandaise Laure Jansen (23 ans), la libéro Anaé Bonnier et Justine Chéreau complètent un effectif à la fois rajeuni et renforcé. A côté plusieurs joueuses on quitté le navire : Kendiaba Koné, Eva Del Moral, Kora Schaberl, Vilma Julevik, Carine Blamdai, Mathilde Schoenaureir et Nikol Milanova. Autant de départs marquants, compensés par l’arrivée de profils complémentaires qui devront rapidement trouver leurs automatismes.

Ambition et soutien populaire

La mission s’annonce exigeante : faire bonne figure dans une division relevée et viser une place en Play-in. Pour y parvenir, le club comptera sur l’unité de tous, des partenaires privés et publics jusqu’aux bénévoles et supporters. Grâce au soutien de la mairie, l’EVB disputera dix rencontres à la Salle Omnisports, certaines étant programmées au Gymnase du Canada. Le coup d’envoi de la saison est prévu à 19h le 11 octobre à domicile contre Le Cannet. Plus que jamais, Évreux aborde cette montée avec détermination et l’envie de prouver que sa place est bien en Saforelle Power 6.

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