Voile : Les enjeux de la classe Ultim 32/23

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Forte d’un nouveau secrétaire général, la classe Ultim 32/23 s’apprête à relever plusieurs défis pour évoluer en 2023.

Six jours et 19 heures, c’est le temps qu’il aura fallu à Charles Caudrelier pour traverser l’Atlantique avec son Maxi Edmond de Rothschild. Ces trimarans de 32 mètres de long impressionnent et attirent le public dans les ports. Les bateaux sont régis par la classe Ultim 32/23. Une association qui accueille Stéphane Guilbaud comme secrétaire général. Avec lui, la classe se dote d’une expérience importante dans le monde de la voile. Après avoir connu une multitude de courses en accompagnant Franck Cammas, il a connu d’autres aventures, notamment celle de France Sail GP.

Des discussions réglementaires

En 2022, les Ultim 32/23 auront fait l’objet de longues discussions réglementaires. À l’approche de la Route du Rhum, François Gabart est arrivé avec son bateau SVR Lazartigue. Le bateau dernier cri construit par Kresk Développement a bousculé la catégorie. En cherchant à pousser les murs, de longues discussions lui ont permis de participer à l’épreuve. Mais son entrée dans la catégorie est encore sujette à des discussions. La classe Ultim 32/23 affiche le souhait que le trimaran puisse participer aux compétitions.

La curiosité grandit à l’approche de la première course autour du monde de la classe. : l’Arkéa Ultim Challenge qui, d’ici un an, s’élancera depuis Brest. L’attention augmente autour de la catégorie qui passionne déjà les spectateurs. Avec les futurs événements et les nouveaux trimarans, la classe se structure pour assurer le spectacle.