Voile : La Cap Martinique prête à s’élancer

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Pour sa première édition, la Cap Martinique va s’élancer le 1er mai prochain, depuis La Trinité-sur-Mer, direction l’île de la Martinique.

La première transat sans escale ouverte aux amateurs est prête à s’élancer. « Tout le monde est dans les starting blocks », témoigne Thibaut Derville, l’un des organisateurs, heureux que la grande majorité des concurrents ait réalisé son parcours qualificatif. Pour cette première édition, les concurrents partiront de La Trinité-sur-Mer, le 1er mai. Le niveau de préparation de cette course amateur n’a pas grand-chose à envier à celui des plus grandes courses professionnelles et les concurrents sont déjà à plus de 200 % dans la compétition. Dès samedi, tous les concurrents seront réunis dans le port morbihannais et commenceront à regarder la météo prévue pour le départ, dimanche 1er mai à 15h.

Une première pour les participants

Patrick Isoard, l’un des concurrents, a hâte de s’élancer. « Mon bateau vient juste de rentrer de la Martinique puisque j’ai participé à la dernière transquadra. Je l’ai sorti de l’eau pour faire le carénage, l’entretien du moteur, du gréement et il est prêt à repartir avec moi ! J’ai des magasins d’accastillage et je tiens à démontrer que les cordonniers ne sont pas toujours les plus mal chaussés. Cette transat sera cependant plus physique et plus difficile que la transquadra. D’abord parce que je vais partir en solitaire et ensuite parce qu’il n’y a pas d’étape. Si l’on fait des erreurs dans le Golfe de Gascogne, il n’y a aucun moyen pour rattraper son retard ensuite. »

Environ 20 jours en mer

Même impatience pour Patrick Paul, l’un des concurrents engagés. « Je ne suis pas encore à 100 % sur la course. J’ai la chance d’avoir une activité professionnelle en lien avec la Cap Martinique, donc mon travail ne m’éloigne pas trop mais j’ai une grosse charge de travail des deux côtés. Heureusement que le départ n’a pas été donné l’année dernière comme prévu, j’aurais été dans un état d’impréparation totale. Ce qui a pris un temps énorme, c’est la préparation de la pharmacie. Il y a quand même deux sacs de supermarché pleins ! C’est un gros dossier. J’ai aussi pu intégrer les retours de ceux qui ont participé à la transquadra. C’est très riche d’enseignement. Il faut se rendre compte que le bateau n’a jamais navigué aussi longtemps. Cela peut prendre 25, 26 jours ! Il faut donc soigner la préparation pour ne rien casser ou avoir les moyens de réparer si besoin. Pour un amateur comme moi, cela demande beaucoup de temps. Mon objectif est de réussir à me reposer un peu avant le départ. » Un départ programmé le 1er mai, avec une arrivée estimée à Fort-de-France entre le 19 et le 22 mai.