Voile : Découvrez la Niji40, une transat pas comme les autres

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Le 7 avril dernier, 13 équipages composés de trois marins se sont élancés depuis Palais en direction de Marie-Galante à l’occasion de la Niji40. Qui pour remporter cette première édition ? 

Il y a deux jours, le grand départ de la NIji40 a été donné. Cette nouvelle transat en équipage, co-construite par la Class40 et l’organisateur Ultim Sailing, est partie depuis Belle-île-en-mer pour aller en direction de Marie-Galante, en Guadeloupe. Cette première édition rassemble un solide plateau composé de 13 équipages et des bateaux à l’affût des dernières technologies. 

“Permettre à plus de monde de traverser l’Atlantique”

Cette première transat de printemps réservée aux Class40 rassemble 100 % de bateaux de dernière génération, des scows à l’étrave arrondie, menés par des équipages où l’on retrouve des marins de haut vol, des bizuths de l’Atlantique et des amateurs valeureux et déterminés. “La Niji40 répond à notre souhait de permettre à plus de monde de traverser l’Atlantique, indique Cédric De Kervenoaël, le président de la Class40.

C’est aussi dans l’ADN de la classe, dont le niveau se renforce chaque année, que les amateurs y trouvent leur compte. À travers ce parcours plus soft, il s’agit in fine d’encourager nos équipages à rallier les côtes américaines pour participer l’été prochain à la Transat Québec-Saint Malo dont le départ est prévu le 30 juin”.

Il faut dire que la qualification pour participer à cette épreuve était loin d’être simple. Les marins ayant pris part et terminé la Route du Rhum ou la Transat Jacques Vabre ou la NCR étaient automatiquement qualifiés. Pour les autres, il leur a fallu passer par une épreuve de qualification de 750 milles nautiques incluant 250 miles à effectuer par 20 nœuds de vent minimum. 

Ce sont donc 13 équipages qui sont en compétition : E leclerc-Ville la Grand, Interaction, Everial, Groupe Snef, Tyrolit, Amarris, La Manche Évidence Nautique, Captain Alternance, Tohu-Bohu, Influence 2, Vogue avec un Crohn, Acrobatica et Dekuple. Parmi eux, on retrouve des marins expérimentés à l’image de Damien Fleury, triple champion de France, d’Erwan Le Draoulec, vainqueur de la Rolex Fastnet Race l’an passé et de Corentin Horeau, champion de France élite de course au large en titre. Avec de tels skippers expérimentés dans les rangs de chaque équipage, difficile de pronostiquer le bateau qui rejoindra le plus rapidement possible la Guadeloupe. D’autant plus que les conditions, perturbées par le vent et une mer difficilement navigable, n’aident pas.