Voile : À mi-parcours, où en est la Niji40 ? 

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Partis le 7 avril dernier depuis Belle-île-en-mer, les 13 équipages engagés sur la première édition de la Niji40 sont à la mi-course. Qui est en tête ? Qui est en queue de peloton ? On fait le point. 

Si une majeure partie de la France a vécu un week-end couronné de soleil et de conditions climatiques idéales en ce mois d’avril, les skippers engagés sur la Niji40 ont dû lutter face à une tempête en plein milieu de l’Atlantique. Mer déjantée, rafales de vent, creux de 8 mètres, les premiers équipages devraient sortir de ces conditions dantesques ce lundi.  

Acrobatica mène la danse 

À mi-course et après avoir passé les Açores, c’est Acrobatica qui est à la tête de cette édition. Depuis le début des pointages et le départ de Belle-île-en-mer, c’est la 100e fois que ce bateau arrive en première ligne. “Si on regarde ses vitesses, on voit qu’il se rapproche des vitesses moyennes des 60 pieds IMOCA, c’est assez incroyable.

Les équipiers remettent du charbon. Ils doivent naviguer entre 20 et 30 nœuds pour tenir une vitesse moyenne de 18 nœuds sur 4 heures”, note le directeur de course, Gildas Morvan. Juste derrière lui, on retrouve l’équipage du Groupe SNEF. La lutte promet d’être serrée jusqu’au bout entre ces deux trios pour rallier Marie-Galante. 

Certains ont été victimes de l’épisode tempétueux, c’est le cas de Tohu-Bohu qui déplore des problèmes de voiles et de bout-dehors. L’équipage a dû rejoindre les pontons d’Hora sur l’île de Faial. Il y a quelques jours, Tyrolit a de son côté dû abandonner. Au large des côtes marocaines, on retrouve deux équipages : Everial et Dékuple qui font preuve d’une grande patience en l’absence de vent pour repartir en mer.

En queue de peloton aux abords des Açores, Interaction concède 525 miles de retard sur la tête de la flotte. Les membres de cet équipage ont d’ores et déjà annoncé leur intention de faire escale au ponton de la marraine de Santa Maria pour résoudre des problèmes récurrents d’électronique.