Vincent Collet : “Le point positif, c’est ce que l’on a produit en attaque”

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L’équipe de France s’est imposée de manière brouillonne face au Monténégro, mercredi soir à la Sud Arena de Montpellier (80-69). Pour l’entraîneur français, Vincent Collet, il reste encore des axes à améliorer avant le début de la Coupe du monde, programmée du 25 août au 10 septembre en Asie. 

Que retenez-vous de cette victoire

Je suis plutôt satisfait qu’on ait, malgré plus d’agressivité en face, de nervosité et de niveau, su garder une trame identique dans notre jeu. On a eu moins de facilités que face à la Tunisie. On a produit de bonnes choses. Parfois, il y a des rechutes ou alors on joue trop direct mais, malgré tout, on a pas mal renversé la balle. On a créé pas mal de situations ouvertes, c’est positif. On a mis une pression sur la balle qui était intéressante même si on n’est pas suffisamment présent dans la durée. Globalement, on est resté assez consistant.

Est-ce que le comportement d’Evan Fournier est le point positif de ce match ? 

Non. Cela serait ridicule de se focaliser sur un joueur alors qu’on vient de commencer notre préparation. Le point positif, c’est l’ensemble de ce que l’on a produit en attaque avec une réussite très moyenne mais avec une trentaine de tirs ouverts. En tout cas, plus de tirs ouverts que contestés. C’est ce que l’on cherche pour l’instant offensivement. La prestation d’Evan Fournier en fait partie mais c’est plus que cela. Ce qui nous importe, c’est que l’équipe progresse.

Quels points négatifs retenez-vous ? 

Il y a le rebond. On a été faible, peu présent aux rebonds offensifs et très dominés aux rebonds défensifs. C’est un point sur lequel on doit travailler, qui doit nous préoccuper. C’est une question de concentration et de responsabilité individuelle. On ne fait pas suffisamment des écrans de retard en particulier aux joueurs extérieurs. On laisse donc des gars aller aux rebonds et prendre la balle 17 fois. Je ne pense pas que le Monténégro soit la meilleure équipe au monde au niveau offensif donc il faut absolument qu’on progresse. Sur le plan défensif, on a eu beaucoup d’aides incontrôlées en première mi-temps. Il y a des prises à deux qui n’étaient pas du tout demandées, ni préparées. C’étaient des inspirations qui nous ont coûté cher contre des bons passeurs. On a été trop permissifs sur les un-contre-un dans la zone. C’est anormal.