Vendée Globe : 44 996 km pour l’édition 2020

Depuis que la Direction de course a affiné le positionnement de la Zone d’Exclusion Antarctique, la distance du parcours du Vendée Globe est établie à 24 296 milles nautiques, soit 44 996 km. C’est cette distance qui attend les skippers de l’édition 2020.

 
24 296 milles nautiques, soit 44 996 km : voilà ce qui attend les skippers du Vendée Globe. La direction de course a en effet communiqué le positionnement des 72 points GPS, séparés de 5° et qui tracent la Zone d’Exclusion Antarctique (ZEA), une couronne virtuelle dessinée autour du continent éponyme, sous laquelle les 33 skippers du Vendée Globe ont interdiction de descendre,  pour leur sécurité. Ces points dessinent donc une zone d’interdiction à la navigation que la flotte va aborder un peu avant de franchir la longitude du Cap de Bonne-Espérance (Afrique du Sud), et qui se dessinera dans leur sud sur la route vers le Cap Leeuwin (Australie), puis vers le Cap Horn (Chili), ces trois grands caps, jalons du parcours, étant à laisser à bâbord. Jacques Caraës, directeur de course, explique que « depuis plusieurs mois, nous travaillons avec CLS (Collecte Localisation Satellites) pour surveiller le déplacement des glaces dans la zone antarctique, dans l’océan Indien comme dans l’océan Pacifique. Ces images satellites se commandent à l’avance et elles sont traitées chez CLS Brest, avec l’analyste radar CLS Jimmy Viard. Nous avons établi une première zone, communiquée le 1er octobre et, mercredi dernier, nous avons affiné nos positionnements et communiqué sur la ZEA version Départ remise aux coureurs le 30 octobre. »
 

 
L’observation des positions des glaces a permis de descendre globalement la Zone d’Exclusion Antarctique d’environ 1°. A l’inverse, la direction de course a sensiblement remonté des marques GPS à l’ouest de la Géorgie. La route faisait 24 385 milles nautiques le 1er octobre, elle n’en fait plus que 24 296. « On réactualise pendant la course pour les retardataires avec de nouvelles prises d’images. Et, si CLS détecte un iceberg ou en suspecte la présence sur la route, nous émettons un « Ice Report » à destination de la flotte. Et nous pouvons bouger les points GPS de la ZEA dans un cadre défini, calé sur la position du leader, afin de respecter la stratégie de navigation de tous », ajoute Jacques Caraës.

Olivier Navarranne