Valentin Grézanlé, pentathlète et brigadier équestre

Espoir du pentathlon moderne tricolore, Valentin Grézanlé est aussi membre de la brigade équestre 93. Une double vie, entre Police Nationale et entraînements.

« Polyvalent ». C’est un adjectif qui convient bien à Valentin Grézanlé, et qu’il accepte volontiers. A 24 ans, il vise les Jeux olympiques 2024 dans son sport, le pentathlon moderne. Une pratique qui compile plusieurs disciplines, avec escrime, natation, équitation, course à pied et tir. Alors, la polyvalence, ça le connaît. D’autant plus que le natif de Narbonne gère sa carrière sportive à côté de son métier, au sein de la Police Nationale. Membre de la brigade équestre de la Courneuve, en Seine-Saint-Denis, l’athlète a trouvé son équilibre.

Un cadre parfait

Membre régulier de l’équipe de France, Valentin Grézanlé compte parmi les tous meilleurs de sa discipline dans l’Hexagone. Alors, gérer un emploi à côté, cela demande de l’organisation. Au sein de la Police Nationale, qu’il a intégrée depuis deux ans et demi, il a pu trouver un équilibre. « Dans mon contrat, j’ai 59 jours à faire dans l’année, ce qui équivaut à un ou deux jours de travail dans la semaine. C’est indispensable d’avoir ce temps libéré pour les entraînements et la récupération. C’est un super cadre », affirme le pentathlète. Faire le métier qui lui plaît et le concilier avec le sport de haut niveau, « une chance », d’après ses propres mots : « être policier, c’est toujours quelque chose qui m’a attiré. J’ai mis le sport de côté quelques mois pendant ma formation pour ce poste, et je ne regrette pas du tout. »

À cheval à l’entraînement et au travail

Au sein de la brigade équestre 93, le pentahlète ne fait pas de maintien de l’ordre, mais assure un rôle essentiel : « Moi, je dresse les chevaux, je leur apprends à passer des obstacles et les prépare pour les patrouilles, pour les faire progresser au quotidien. » De quoi lier l’utile à l’agréable pour Valentin, qui peut alors pratiquer une des disciplines du pentathlon moderne. « Lors de l’épreuve d’équitation, on nous fournit un cheval que l’on ne connaît pas, et dont on arrive à faire passer des obstacles. Alors en quelque sorte oui, c’est presque un entraînement ! » Dans un cadre qui le soutient pleinement, avec la Banque Populaire du Sud à ses côtés, le pentathlète peut filer au galop vers son rêve des Jeux, en 2024.