UNSS : Vauréal double la mise

Déjà vainqueur de deux titres de champions de France l’an dernier, l’institut thérapeutique, éducatif et pédagogique (ITEP) de Vauréal a remis ça cette année lors des championnats de France UNSS de tir à l’arc, dans la catégorie sport partagé. Anas Zabar, chef de service de l’ITEP, revient sur les succès de Kéran Fiston et Enzo Garcia.

 

Comment avez-vous vécu ce nouveau succès, après celui de 2018 ?

Pour nous, c’est en effet une redite après les deux titres que nous avions obtenus l’an dernier. Sur les deux jeunes qui avaient gagné en 2018, nous avons toujours Enzo Garcia qui s’impose de nouveau cette année. C’est une vraie fierté, d’autant que ces succès permettent de créer une émulation.

Justement, combien de jeunes pratiquent le sport au sein de l’ITEP de Vauréal ?

Au sein de l’ITEP, une centaine de jeunes sont présents. L’émulation née de l’an dernier a permis d’attirer d’autres jeunes, d’autant le sport a une visée thérapeutique. Le but est de comprendre la problématique du jeune, et associer le pédagogique et le thérapeutique par l’intermédiaire de la pratique sportive. On démontre ainsi par A + B que le sport peut canaliser l’énergie de nos jeunes et la réguler pour atteindre un objectif précis.

L’ITEP propose-t-il d’autres disciplines que le tir à l’arc ?

Nous proposons un panel important d’activités, à l’image du football, du VTT, du basket ou encore des sports de combat. À nos yeux, l’objectif de la pratique sportive doit être de permettre de libérer le trop-plein d’impulsivité. Le sport permet ainsi de canaliser cette hyperactivité pour l’orienter vers une hyperconcentration. Le tir à l’arc correspond parfaitement à cet objectif. Pour y parvenir, c’est vraiment un travail de fond étalé sur plusieurs années. La pratique sportive favorise l’inclusion et l’intégration à un parcours scolaire ordinaire.

De nouveaux titres en tir à l’arc sont-ils déjà l’objectif pour l’an prochain ?

En effet, les résultats sont bons sur ces deux dernières éditions, on aimerait donc que ce soit aussi le cas l’an prochain. Le tir à l’arc est l’une de nos vitrines. On ne peut que reconduire cette pratique, qui créée de l’émulation et qui valorise pleinement nos jeunes.

Propos recueillis par Olivier Navarranne