Un Webinaire sur l’héritage universitaire de Paris 2024

L’Université de Lille va accueillir le Webinaire « Paris 2024, quel héritage universitaire ? » le 24 septembre de 14 h à 16 h qui ouvrira la Session olympique universitaire dans la ville en novembre. Kylian Chataignier, vice-président à l’ANESTAPS, en charge des affaires sportives et étudiant en M1 Gestion et stratégies du sport à l’Université de Lille, détaille le programme.

Quel est le thème du webinaire qui aura lieu à Lille jeudi prochain ?
Les six intervenants vont s’exprimer sur la thématique « Paris 2024, quel héritage universitaire ? ». Les participants sont Thierry Terret, délégué ministériel aux Jeux olympiques et paralympiques, Pierre Emmanuel Panier, chargé de mission « Éducation, cohésion sociale et emploi » pour le Ministère des sports, Jean Cosleou, professeur des universités à l’Université de Lille et président du Comité départemental olympique et sportif (CDOS) du Nord, Baptiste Couplan, représentant de la Fédération française du sport universitaire (FFSU), Loïc Rosetti, président de l’ANESTAPS, ainsi qu’un représentant de Paris 2024. Pendant deux heures et avec la modération de Nicolas Chanavat, vice-président de l’Académie nationale olympique française (ANOF), les intervenants vont discuter sur la manière d’inclure la jeunesse qui n’est à Paris et de ce qu’il va rester aux étudiants après de ces Jeux. Ça sera bien d’avoir le point de vue de ces intervenants qui viennent de divers milieux. Ce webinaire introduira un second évènement olympique universitaire, la Session olympique universitaire qui aura lieu à Lille du 12 au 15 novembre. De plus, le 24 septembre est la journée internationale du sport universitaire (IDUS). Le partenariat avec le monde sportif universitaire est ainsi mis en avant lors de ce Webinaire olympique universitaire (WOU) et crée un lien avec la SOU.
Où va-t-il se passer exactement pendant ce webinaire ?
Il se fera en semi-présentiel, dans le respect des règles sanitaires, dans le learning center « Lilliad » de l’Université de Lille. Après les présentations et échanges des intervenants, un temps de questions-réponses est prévu avec le public présent et celui à distance. Le WOU sera également diffusé sur la chaîne Youtube de l’université et sur l’application Be Sport. Un live tweet permettra aussi aux internautes d’interagir. La vidéo de ce webinaire pourra être réutilisé par les étudiants et leurs professeurs, toujours dans le cadre de l’héritage de Paris 2024 pour les étudiants.
 

 
Quel est le lien avec la Session olympique universitaire (SOU) ?
La Semaine olympique universitaire est un projet créé par l’ANOF, en partenariat avec la FFSU et l’ANESTAPS. L’idée principale est de pour réunir des étudiants venant de tout l’hexagone autour du sport et de l’olympisme. Le format de cette année 2020 a été réduit à quatre jours pour que les étudiants ne manquent pas plus une semaine entière de cours. C’est pour cette raison qu’on l’appelle maintenant Session olympique universitaire. Cette année la SOU aura pour thématique « Les défis de l’olympisme et des JOP au 21e siècle » avec 40 sessionnaires étudiants avec qui possèdent une licence sportive qui profiteront de cet événement sportif, mais aussi culturel et social autour des valeurs de l’olympisme. Il s’agit d’un un peu format hybride, puisque les conférences seront également diffusé sur internet, exactement comme le WOU du 24 septembre.
Quel est le rôle du Bureau des étudiants STAPS de Lille dans l’organisation du webinaire et de la SOU ?
La Session olympique universitaire est le fruit d’une collaboration de longue date avec la FFSU et l’ANOF, mais sans les BDE locaux elle ne pourrait pas être organisée. Le Bureau de Lille va coordonner la mise en place de l’événement, en lien avec l’ANESTAPS nationale. Nous tenions aussi à mettre en avant l’Université de Lille qui a été labellisée Génération 2024. Par ailleurs, le BDE STAPS Lille va se mettre avec lien avec d’autres établissements de l’enseignement supérieur, comme la faculté de médecine et la faculté des sciences et des technologies, pour mener des actions pendant la SOU.

Propos recueillis par Leslie Mucret