Tsonga : « Kinder m’a permis de développer ma notoriété »

Jo-Wilfried Tsonga, FRA, during second round of 2018 Australian Open in Melbourne, 17/01/2018; - Photo : Schreyer / Icon Sport

Le 8 juillet prochain sera lancée la 9ème édition du « Village Kinder ». Parrain historique de l’événement, Jo-Wilfried Tsonga sera une nouvelle fois de la partie. Entretien avec le tennisman français.

 

Vous serez présent le 15 juillet prochain au Village Kinder, à la base de loisirs de Temple-sur-Lot, pour passer la journée avec de nouveaux petits vacanciers…

Cela fait 9 ans que j’y vais, donc je commence à être habitué. Toutefois, on ne s’habitue pas toujours forcément au fait qu’il y ait autant de jeunes dans ce genre de programme. Car, cela signifie que des jeunes ne partent pas en vacances ou ne font pas de sport, ou n’ont pas la possibilité d’en faire. Dans ma jeunesse, j’ai eu la chance que cela ne m’arrive pas.

Il s’agit toujours d’une journée particulière pour vous…

Pour moi, chaque année, je sais qu’au milieu du mois de juillet, je consacrerai une journée au « Village Kinder ». C’est toujours un moment assez convivial. On passe du bon temps avec les gamins et les équipes de Ferrero.

Avez-vous conscience d’être particulièrement attendu par les enfants ?

Certains enfants m’ont dit : « Ah, mais tu existes en vrai ? » (rire). Je pense que cela résume bien le fait que je me déplace là-bas. Pour eux, je suis un personnage fictif qui est « Monsieur Kinder Bueno » (rires). Quand ils me voient en réalité, les enfants se rendent compte que je suis un vrai joueur de tennis et que j’ai deux bras et deux jambes, comme eux.

Pendant un certains temps, ce surnom de « Kinder Bueno » vous a un peu collé à la peau. Cela ne vous a jamais agacé ?

Partant du principe que j’ai signé un contrat avec Kinder… C’est aussi cela qui m’a permis de développer ma notoriété. Il y a des jeunes qui ne me connaissent pas en tant que joueur de tennis. Par contre, ils aiment bien les Kinder Bueno (rires). Cela fait partie de mon histoire et j’en suis fier.

Propos recueillis par Arnaud Lapointe