Trophées des Villes : Tout est possible avec Pornic

Joyeuse Pétanque Pornic

Parmi la rude concurrence de ce Trophée des Villes, l’équipe de Pornic est capable d’être la belle surprise. La triplette Baud-Dugast-Blancheton a remporté cet été le titre de vice-champion de France 2021 au terme d’une formidable épopée avec au passage une victoire sur les stars Rocher, Lacroix et Robineau. Il faudra se méfier de cette formation de Loire-Atlantique capable de tout. 

« On peut battre tout le monde, mais on peut aussi se faire battre par tout le monde ! » C’est par ces mots, sur le ton de la plaisanterie, que Gilles Blancheton, coach de l’équipe de Pornic, présente son équipe. La triplette de Loire-Atlantique est capable d’exploits. Elle l’a prouvé cet été aux championnats de France à Lanester (Morbihan). Les joueurs de la Joyeuse Pétanque de Pornic créent la surprise en 1/8e de finale en battant l’équipe des stars de la discipline de Dylan Rocher, Henri Lacroix et Stéphane Robineau (13-7). Leur odyssée ne s’arrêtent pas là, la formation de Pornic se hissera jusqu’en finale, pour décrocher une formidable deuxième place nationale.

 » Nous sommes imprévisibles « 

Avec cette épopée, l’équipe de Pornic a frappé un grand coup. « Nous sommes vraiment une équipe imprévisible. On peut battre plus fort que nous mais on peut aussi perdre dans des matchs à notre portée », explique Gilles Blancheton, membre de l’équipe vice-championne et qui est passé entraîneur sur ce Trophée des Villes . La raison de ce basculement ? « Avec Olivier Dugast, Gino Baud et Sébastien Joalland, on fonctionne toujours à quatre. Je suis plus expérimenté que Sébastien mais je trouve qu’il est meilleur que moi, c’est pour ça qu’on a décidé de fonctionner ainsi cette fois-ci » le coach.

Une équipe qui se connaît parfaitement

A eux trois, la triplette Dugast-Baud-Joalland compte 24 participations aux Championnats de France Souvent ensemble et avec leur coach de la semaine Gilles Blancheton. Gino Baud (34 ans), est le milieu, Olivier Dugast (43 ans) le tireur habituel, tandis que Sébastien Joalland (50 ans) est au point. Une équipe rôdée : « on s’entend bien tous les quatre, pour certains on se connaît depuis 20 ans. On sait comment se gérer entre nous » affirme l’entraîneur. Le petit jeune de l’équipe, Kylian Dulong, est lui âgé de 18 ans et découvre totalement le haut niveau. Le coach le sait, la concurrence est rude. « Il n’y a que des grosses cylindrées. Entre nous, on se dit pour rire que notre objectif, c’est de faire au moins aussi bien qu’aux Championnats de France ! «  rigole l’entraîneur. Avec cette équipe, il faut s’attendre à tout.