TOP 92 : « Tout le monde se sent concerné »

Ville de Chaville

À l’occasion du passage du Tour Olympique et Paralympique 92 à Chaville, l’élu au sport de la ville, Michel Bes, est revenu sur l’évènement et sur les bénéfices que cela engendre pour sa commune.

Pourquoi la ville de Chaville a-t-elle décidé de prendre part au TOP 92 ?

Chaville est une commune très sportive. Nous avons tout de même 5000 licenciés, avec des clubs de National 2 et National 3 dans divers sports collectifs. Le handisport est également très représenté chez nous grâce aux actions de Monsieur Bostnavaron, le président du Comité handisport des Hauts-de-Seine et l’ancien président de l’escrime de Chaville. De plus, nous avons toujours été sensibles à toutes ces approches pour nos jeunes. L’équipe que j’ai auprès de moi, que ce soit Stéphanie Idoine et Nicolas Ivanoff, était déjà avec moi quand j’étais le responsable des sports au Conseil départemental des Hauts-de-Seine. Par conséquent, nous avons tout un passif ensemble, qui nous a permis de tisser de nombreuses relations avec les gens du Stade Français, avec le Conseil départemental et le Comité régional olympique et sportif. C’est pourquoi cela nous semblait être une évidence de participer à cet évènement qu’est le TOP 92.

Quelles étaient les thématiques mises à l’honneur durant votre semaine du TOP 92 ?

Le sport et l’inclusion, le sport handicap, le sport pour tous et les métiers du sport étaient à l’honneur. Aujourd’hui, trouver des entraîneurs est problématique, nous avons un peu le même problème avec les bénévoles. Mais l’encadrement, ça commence au sein des centres de loisirs, au sein des clubs, c’est au plus haut niveau.

Quelles étaient les activités physiques et sportives proposées ?

Le mercredi, le Comité départemental de golf est venu pour faire pratiquer la discipline aux enfants. Il y avait à peu près 400 élèves dans le cadre scolaire. Nous avons aussi organisé une exposition à l’atrium, qui a très bien marché. Nous avons fait une expo qui était chaleureuse, c’était sympa et ça montrait que cette ville a vraiment des racines profondes au niveau du sport. Je pense que le fait d’accueillir les Jeux Olympiques, c’est bien. Mais, quand on peut accueillir en plus des épreuves gratuites comme le marathon et le cyclisme, c’est aussi bien.

Quels étaient les partenaires qui vous accompagnaient durant cette semaine du TOP 92 ?

Nous avons eu de nombreux partenaires à l’image des commerçants, des clubs, du comité handisport, du Département, et du service de la jeunesse et sport. Tout le milieu associatif a été concerné. Notre club de football de Chaville a reçu l’aide du club de football d’Issy-les-Moulineaux pour développer une section féminine, qui fonctionne très bien. Je rappelle aussi que le Festival des sports nature, qui se tient le dernier week-end de juin, peut être le lieu où l’on accueille tous les sports, on accueille toutes les manifestations. L’objectif est de se retrouver tous ensemble pour produire un bon travail, c’est ce que je retiendrai de ce TOP 92.

Comment le TOP 92 s’est-il intégré à la politique sportive de la ville ?

La politique de la ville de Chaville a besoin des commerçants, des bénévoles pour organiser toutes les manifestations que nous organisons. Le lien avec les autres communes est également crucial, cela nous oblige à travailler ensemble. Toutefois, le TOP 92 permet d’accentuer ça et d’aller beaucoup plus loin. Ça montre l’impact du sport, même s’il faut être très prudent et grandir en harmonie avec ce qui nous entoure. En effet, on a la chance d’être entouré de forêts, de beaux espaces verts. Je pense qu’il faut savoir les utiliser et  les protéger. Je dirais que c’est cette diversité qui fait notre force et qui nous oblige à concerner toutes les tendances par rapport aux JOP. Néanmoins, cet esprit-là, il faudra qu’il continue son développement, et faire en sorte que ça ne s’arrête pas au mois de septembre.

À vos yeux, quel serait l’impact de ce TOP 92 auprès des Chavillois ?

Je pense que ce serait de leur montrer que quand on a voulu les convaincre qu’il fallait modifier nos infrastructures pour le handicap, quasiment 100% de nos installations ont été remises aux normes handicap. Il ne faut pas se replier sur nous-même, car on est une petite ville. Bien au contraire, par rapport à nos gros voisins, je pense qu’il faut aller vers eux, et leur montrer ce que nous, avec notre personnalité, on peut apporter à l’ensemble. On a un très grand rôle à jouer. Je pense que les Chavillois découvriront le rôle qu’on leur a fait jouer aujourd’hui et prendront conscience de leur importance. Il ne s’agit pas de s’arrêter là, il faut qu’on aille encore plus loin et ça je pense qu’ils le comprendront.