Tokyo 2020 : L’heure est au bilan pour les sportifs de Bourgogne Franche-Comté

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Treize athlètes de la région étaient présents au Japon, et trois d’entre eux sont repartis avec le Graal ultime pour un sportif de haut niveau : une médaille olympique.

Ils n’ont pas tous eu la chance de s’envoler pour Tokyo, et ils sont encore moins à avoir ramené une médaille olympique du Japon. Néanmoins, la région Bourgogne Franche-Comté avait fière allure lors de ces Jeux olympiques. Sur 378 athlètes qui représentaient la France à Tokyo, 13 venaient de Bourgogne Franche-Comté. Parmi eux, Chloé Valentini (handball) et Margaux pinot (Judo) ont décroché la médaille d’or, symbole de la plus grande réussite dans une carrière sportive.

Ces deux athlètes se sont imposées collectivement puisque Chloé Valentini, ailière gauche de l’équipe de France de handball, a largement participé au sacre historique des joueuses tricolores, et que Margaux Pinot est devenue championne olympique sur l’épreuve de judo par équipe. La Bisontine, qui participait à ses premiers JO, a pu bénéficier de cette épreuve collective pour avoir une deuxième chance. En effet, la judokate de 27 ans avait été éliminée prématurément, lors de son entrée en lice dans la catégorie des moins de 67 kilos. Une olympiade chargée en émotion mais qui, au final, comblera la native de Besançon de bonheur.

Vincent Luis était aussi de la partie à Tokyo. Favori du triathlon individuel, le Vésulien échoue finalement au-delà du top 10 et se console, comme Margaux Pinot, avec l’épreuve par équipe. Sur le relais mixte, le double champion du monde de la discipline au triple effort se rachète, et va chercher la médaille de bronze aux côtés des trois autres triathlètes tricolores.

Un tour au Japon, et puis s’en va…

Les treize athlètes de Bourgogne Franche-Comté n’ont pas tous réussi l’exploit de ramener une médaille du Japon. C’est le cas d’Alexis Miellet par exemple. Pour ses premiers Jeux, le Dijonnais, spécialiste du 1500 mètres (athlétisme), passe à côté de sa série et voit son rêve de rentrer en finale olympique s’envoler. En finale, elle y est rentrée. Mais cela n’était pas suffisant. Orlann Ombissa-Dzangue (athlétisme) termine septième avec le relais 4×100 mètres féminin. Une belle histoire tout de même pour la native de Sens qui a longtemps stoppé la compétition pour se consacrer à sa vie de famille.

Pour Mamignan Touré (basket 3×3), l’histoire sera moins belle. La native de Nevers termine au pied du podium de ces Jeux. Jean-Charles Valladont est lui aussi déçu de son olympiade. En individuel, le Bisontin est éliminé dès les 32èmes de finale. Grosse déception également pour le sabreur Boladé Apithy. À 35 ans, le Dijonnais participait à ses deuxième JO (après Londres). Il a été sorti dès le premier tour de compétition par l’Iranien Mohammad Rahbari. Côté féminine, la rameuse Marie Jacquet, originaire de Chalon-sur-Saône, n’est pas parvenue à se hisser en finale de l’aviron quatre de couple. Sa finale, Juliette Labous l’aura vécu tout au long des Jeux. Seule représentante de l’équipe de France de cyclisme, la Bisontine termine 30e de la course en ligne après un sacré numéro, et 9e du contre-la-montre quelques jours plus tard. Une très belle performance pour elle.